Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Après le départ de Morelle, Feltesse nommé conseiller à l'Elysée

Ancien maire de Blanquefort (Gironde), ex-président de la communauté urbaine de Bordeaux, il n'est pas un hollandien de longue date.

Par 

Publié le 09 mai 2014 à 16h52, modifié le 10 mai 2014 à 12h20

Temps de Lecture 2 min.

Vincent Feltesse, le 6 juin 2013 à Bordeaux.

C'est désormais officiel : Vincent Feltesse, 47 ans, a été nommé « conseiller à la présidence de la République ». Il arrivera lundi 12 mai à l'Elysée, où « il sera en charge des relations avec les élus et les formations politiques » de la majorité, indique-t-on dans l'entourage du président. Il y sera également responsable du suivi des études d'opinion, une tâche jusqu'ici dévolue à l'ancien conseiller politique de François Hollande Aquilino Morelle, démissionnaire le 18 avril, et de « l'élaboration des argumentaires politiques en lien avec Matignon et le porte-parolat du gouvernement ».

Il fallait attendre, pour officialiser cette nomination, le retour, cette semaine, de Michèle Delaunay sur les bancs de l'Assemblée nationale. M. Feltesse était en effet le suppléant dans la deuxième circonscription de Gironde de Mme Delaunay, ministre déléguée aux personnes âgées dans l'équipe Ayrault, qui n'avait pas été reconduite dans ses fonctions dans le gouvernement de Manuel Valls.

On ne sait pas encore dans quel bureau Vincent Feltesse sera installé. Ce ne sera en tout cas pas celui de M. Morelle, qui demeurera inoccupé. De même, on ignore quelle sera l'exacte répartition des tâches entre ce nouveau conseiller du président et les « trois Bernard » : le conseiller parlementaire Bernard Rullier, et ceux chargés des relations avec les élus locaux Bernard Combes, maire de Tulle, et Bernard Poignant, vieil ami de François Hollande. Si ceux-là sont appelés à œuvrer de concert, M. Feltesse devrait prendre le leadership sur ces questions.

BATTU PAR ALAIN JUPPÉ À BORDEAUX

Newsletter
« Politique »
Chaque semaine, « Le Monde » analyse pour vous les enjeux de l’actualité politique
S’inscrire

Ancien maire de Blanquefort (Gironde), ex-président de la communauté urbaine de Bordeaux et battu par Alain Juppé à Bordeaux aux dernières municipales, M. Feltesse est loin d'être un hollandien historique. Il avait même fait partie, à l'époque du congrès socialiste de Reims en 2008, de l'entourage de Ségolène Royal. Mais il avait donné pleine satisfaction au candidat Hollande, dont il avait piloté l'équipe Web pendant la campagne présidentielle de 2012. Depuis l'élection, il avait organisé un petit groupe d'une demi-douzaine de jeunes députés de toutes obédiences socialistes, qui venait épisodiquement rencontrer le chef de l'Etat à l'Elysée.

Sa nouvelle mission sera donc de rétablir les liens avec une majorité exaspérée par l'éloignement de l'exécutif pendant les deux premières années du quinquennat Hollande et traumatisée par la déroute aux municipales. Sur ce point, M. Feltesse part avec des a priori favorables de ses ex-collègues parlementaires. « C'est plutôt quelqu'un d'ouvert et de facile d'accès, qui va au devant de ses collègues et qui est dans la dynamique collective », juge Laurent Grandguillaume, député de la Côte-d'Or.

« Il a une personnalité, il n'a pas beaucoup d'ennemis, il est fédérateur et sympa, estime Seybah Dagoma, députée de Paris. C'est quelqu'un qui peut mettre du liant. » C'est précisément ce pour quoi il est nommé, indique l'Elysée : « Il y a une volonté de resserrer les liens. Il s'agit moins de relations globales avec la majorité que de relations individuelles et personnelles avec des élus. » Presque de la calinothérapie en tête à tête…

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.