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Nucléaire : voyage au pays des forçats de l'atome

Enquête. En France, 22 000 sous-traitants effectuent les trois quarts des opérations de maintenance des centrales EDF. Ils sont les plus exposés à la radioactivité.

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Publié le 09 avril 2014 à 10h18, modifié le 10 avril 2014 à 16h08

Temps de Lecture 14 min.

Gérard Teyssier connaît les sales boulots du nucléaire. Quinquagénaire robuste, adepte de la course de fond, cet employé de la sous-traitance a notamment décontaminé les sols « avec une machine monobrosse, mais souvent à la main, à quatre pattes, vêtu d'une cagoule, d'une combinaison en papier et d'une paire de gants en vinyle ».

Employé par la société Essor à la centrale de Cruas (Ardèche), Gérard est l'une des quelque 22 000 « petites mains » de l'atome, un nombre quasi équivalent à celui des agents EDF affectés au nucléaire. Sans ces « prestataires de service » ou « sous-traitants », qu'EDF appelle des « collaborateurs », voire des « partenaires » – ce qui fait sourire les intéressés –, les dix-neuf centrales françaises ne fonctionneraient pas. Sans eux, impossible aussi d'envisager la révision complète du parc nucléaire dans le cadre du projet Grand Carénage, avec les modifications demandées par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) après la catastrophe de Fukushima. Ce programme pharaonique, évalué à 50 milliards d'euros d'ici à 2025, représentera une augmentation de l'activité de 70 %.

« Les grands travaux visant à prolonger la vie du parc nucléaire vont accroître la pression, dit Michel Lallier, représentant de la CGT au Haut Comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire. Tout comme les contraintes de temps, parce qu'il n'est pas possible d'arrêter une centrale trop longtemps. Or les prestataires n'ont pas assez de monde pour répondre aux attentes d'EDF. Ce qui obligera à embaucher, abaissera le niveau de compétences et augmentera le risque d'accident. »

La direction d'EDF, elle, est confiante. « Je ne doute pas que l'on trouve les bonnes personnes pour ces grands chantiers, estime Dominique Minière, directeur délégué production ingénierie à EDF. Nous sommes en phase de renouvellement des compétences, dans la maintenance notamment. Quant à annoncer zéro accident demain, c'est impossible, mais nous devrions pouvoir progresser. » Les entreprises sous-traitantes du nucléaire, qu'elles soient de taille moyenne ou très importantes, comme Areva, Alstom, GDF Suez, Endel et Essor, vont elles aussi devoir faire un appel renouvelé à l'intérim. « Cette division du travail reste une contradiction insoluble pour EDF, qui est obligé de faire appel à des prestataires et d'exposer des gens », juge Annie Thébaud-Mony, directrice de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Rarement hostiles au nucléaire, et pour cause, ces salariés témoignent tous des dangers encourus. « J'ai commencé en 1995 comme “agent de servitude” – c'était l'expression –, on faisait toutes les tâches difficiles, raconte Gérard Teyssier. J'ai sorti mon premier générateur de vapeur en 2000 à la centrale du Tricastin . Puis je suis devenu pontier et je me suis éloigné de la dose. »

La dose : c'est l'outil de mesure des sous-traitants du nucléaire, leur étalon à eux. Le dosimètre, qu'ils portent sur eux pendant les interventions, enregistre le niveau d'exposition aux radiations. Dans le séjour de sa maison, au Teil (Ardèche), sur les rives du Rhône, Gérard raconte comment il a plongé dans l'atome. Parce que ses copains qui travaillaient à la centrale avaient « les mains propres » et semblaient, à l'apéro en fin de journée, moins fatigués que lui, qui fabriquait des dalles de béton. Parce que son entreprise a fermé, qu'il attendait un enfant, qu'EDF embauchait et que, disaient à l'époque les recruteurs, « travailler dans le nucléaire, c'est pas plus dangereux que de regarder la télévision ».

« ENTRE NOUS, ON S'APPELAIT LES SAUCISSES À GRILLER »

Les sous-traitants effectuent les trois quarts des opérations de maintenance. A eux l'exposition la plus importante aux risques d'irradiation, les accidents du travail parfois dissimulés, la pression pour réduire la durée des chantiers, les déplacements de plusieurs milliers de kilomètres par an pour ceux qu'on appelle les « nomades », mais aussi la différence de statut avec les agents EDF, vécue souvent comme discriminatoire, « alors qu'on prend la dose à leur place », disent les plus chagrins.

Plus vulnérables, plus exposés et moins protégés. Les statistiques d'EDF le montrent : le taux de fréquence (le rapport entre le nombre d'accidents et le nombre d'heures travaillées) était de 4,2 en 2012 pour les prestataires, et de 2,7 pour les agents de l'entreprise publique. En baisse chez EDF entre 2011 et 2012, ce taux a augmenté pour les sous-traitants.

De fait, le fossé est grand entre ceux qui assurent les « servitudes nucléaires », rebaptisées « logistique » par EDF, ceux qui sont chargés de l'entretien, du tri des déchets ou de la décontamination des piscines, entre ceux qui posent les tabliers de plomb pour permettre à d'autres d'intervenir en étant mieux protégés, et les travaux plus qualifiés. Cette division se traduit par des tensions sur le terrain. « Il n'y a pas de raison que l'on fasse 80 % de l'activité, que l'on prenne 80 % de la dose et qu'on n'ait pas les mêmes avantages que ceux d'EDF », proteste Charles Rumaux, 50 ans, lui aussi chez Essor.

Aux vexations des inégalités de statut, comme ces restaurants d'entreprise ou ces parkings interdits aux sous-traitants, s'ajoute l'incompréhension de voir de jeunes agents EDF venir contrôler un travail qu'ils ne connaissent pas. « Il y a beaucoup de jalousie, de frustration par rapport à nous, reconnaît Elisabeth Pozzi, d'EDF, responsable SUD-Energie à la centrale de Dampierre-en-Burly (Loiret). J'ai même vu des graffitis “EDF enculés” dans les vestiaires. »

Après avoir été l'une des premières femmes en France à grimper aux poteaux électriques pour l'entreprise publique, Elisabeth Pozzi, 46 ans, est entrée dans les générateurs de vapeur pour poser les « bouchons » – qui obturent les tuyaux reliant le générateur au réacteur. « Jumper », c'est le poste le plus exposé. L'opération ne doit pas durer plus de deux minutes, tant l'irradiation est forte. « En trente secondes, tu prends entre 100 et 200 millirems . On s'entraînait beaucoup pour ne pas perdre de temps et on découpait l'action pour répartir la dose entre nous, raconte-t-elle. En deux ans, j'avais pris 250 millisieverts. Entre nous, on s'appelait les saucisses à griller. »

Quand elle a annoncé qu'elle voulait un enfant, le médecin du travail l'a mise au vert d'autorité. « On a un bon suivi médical, mais ce n'est pas le cas des sous-traitants, insiste Elisabeth Pozzi, qui a maintenant deux grandes filles. Si on est au maximum de la dose, on va travailler hors zone, dans un atelier, et on garde notre salaire. Les prestataires, s'ils sont au taquet, ils rentrent chez eux et beaucoup n'ont alors plus rien. » Ce qui peut les inciter à tricher…

Faut-il alors aller jusqu'à titrer, comme le numéro de décembre 2013 du mensuel Terra eco, « Les sous-traitants de l'atome se cachent pour mourir » ? José Andrade, responsable syndical dans l'entreprise sous-traitante SPIE-DEN et membre de la direction de la Fédération nationale des mines et de l'énergie (FNME) de la CGT, ne le pense pas. « Il faut plutôt dire “Ces sous-traitants qu'EDF cache pour ne pas savoir s'ils meurent”. Ce sont eux qui sautent dans la marmite et qui se retrouvent contaminés. EDF a externalisé le risque sanitaire et social. »

Résultat : atteints de cancers, certains meurent sans que la responsabilité de l'entreprise puisse être établie. « Si, dans quinze ans, on me dit que je suis atteint d'un cancer, contre quelle entreprise vais-je me retourner ? Qui sera responsable ? », s'émeut Eric Barbier, qui travaille pour Essor à la centrale de Cruas. Depuis vingt-sept ans dans le nucléaire, il a changé plusieurs fois d'entreprise.

BATAILLES JUDICIAIRES LONGUES ET ÉPROUVANTES

Responsable de l'association Santé sous-traitance nucléaire-chimie, à Fécamp (Seine-Maritime), Philippe Billard, 48 ans, travaille dans le nucléaire depuis près de trente ans, surtout dans les centrales normandes de Paluel et Penly. Durant sa longue carrière, il a été jumper, décontamineur, mécanicien de maintenance. Lui aussi a été employé par plusieurs sociétés, au gré des pertes de marché, des fusions et des acquisitions. « A chaque fois, je perdais mon ancienneté, mes avantages, tout repartait de zéro », dit-il. Tout sauf sa santé et le risque qui augmentait. « On côtoie la mort pendant des années mais, lorsque la maladie arrive, qu'une personne est contaminée, son dossier a été perdu, son histoire professionnelle est difficile à reconstituer et il devient impossible d'établir une responsabilité dans son exposition aux rayonnements du nucléaire. » Parfois, même, l'entreprise affirme que c'est le salarié qui est en tort, ajoute Philippe Billard.

S'ensuivent des batailles judiciaires longues et éprouvantes. Rares, aussi, parce qu'elles exigent des moyens importants face à ceux de l'entreprise. Chaque année, de seize à vingt cas de maladies professionnelles liées à l'exposition aux radiations sont reconnus – des chiffres stables depuis une dizaine d'années, mais qui pourraient augmenter avec l'avancée en âge des salariés. Eugénie Verronneau a perdu son mari le 10 septembre 2012. Après une trentaine d'années dans le nucléaire, Christian, 57 ans, mécanicien pour l'entreprise Endel (groupe GDF Suez) à la centrale de Nogent-sur-Seine (Aube), a succombé à un cancer du poumon dû aux expositions à des rayonnements ionisants. Si sa maladie a été reconnue d'origine professionnelle, Christian n'a pas eu le temps de faire condamner son employeur pour « faute inexcusable ». Il est mort avant.

« Il adorait son travail et, quand il a appris qu'il avait le cancer, il espérait encore retourner en centrale, dit Mme Verronneau. Il s'est toujours battu. A la fin, il a mis toute son énergie à faire en sorte que son entreprise lui verse les indemnités auxquelles il avait droit. » Eugénie Verronneau poursuit la bataille et ne comprend toujours pas pourquoi EDF, principal responsable selon elle, est absent. « Pas même une gerbe le jour de l'enterrement ! »

Chaque chantier semble être l'occasion de petites tricheries, de dissimulations d'accidents par les entreprises sous-traitantes. On demande par exemple au salarié blessé de sortir de la zone pour aller consulter un médecin de ville, afin que l'accident du travail ne soit pas comptabilisé. « La pression est très forte, raconte Vincent, 31 ans (il a souhaité conserver l'anonymat), qui travaille sur les tuyauteries et les changements de pompe chez GADS, à la centrale de Dampierre. Si tu refuses de faire ce que dit ton chef, si tu ne veux pas faire de week-end, par exemple, on t'envoie faire le tour de France. Mon chef m'a dit : “Tu peux changer les pneus de ta voiture.” Cela signifiait qu'il allait m'envoyer sur des chantiers lointains. »

Eric (encore en activité, son identité a été changée) est depuis 1996 dans le nucléaire et depuis 2004 à plein temps pour la centrale de Belleville-sur-Loire (Cher), après avoir été intérimaire. Il est technicien de radioprotection pour l'entreprise Kaefer Wanner, spécialisée dans l'échafaudage et la décontamination. Il gère les vestiaires en zone contrôlée. « Il y a des prises de risque liées à la méconnaissance du matériel, notamment de radioprotection. L'incendie est aussi un risque majeur, dit-il. Avec la pression, de nombreuses activités se font en parallèle et le contrôle devient impossible. Quand je reprends un collègue mal équipé, il m'envoie bien souvent sur les roses. Beaucoup estiment qu'il y a trop de tracasseries, trop de temps perdu. »

Sur un grand chantier, les équipes se croisent. Les métiers se bousculent. Ici on soude, là on repeint ou on démonte, dans des locaux exigus ou des couloirs envahis par les tuyauteries. Il faut gagner du temps, et le moindre retard implique l'attente d'autres équipes. « Les différents prestataires sont stressés, explique Thomas Houdré, directeur du contrôle des centrales nucléaires d'EDF à l'ASN. Ils interviennent alors dans des conditions dégradées qui peuvent avoir un impact sur la qualité de réalisation des travaux. » Et sur la sécurité des salariés, insistent les syndicalistes.

Tout retard coûte cher et augmente le risque. « Avant, une visite décennale durait quatre mois, maintenant on essaie de réduire. L'arrêt pour un simple rechargement de combustible, c'est trois semaines au lieu d'un mois. On n'en profite pas assez pour réviser, pour contrôler », raconte Jérôme Schmitt, 42 ans, dont seize à EDF, responsable SUD-Energie à Dampierre. Et alors, au lieu de faire gagner du temps, cette accélération se traduit par des retards, certaines opérations, mal réalisées, devant être reprises.

IMPORTANT TURNOVER

La visite décennale de la tranche n° 3, sur les quatre réacteurs de 900 MW de Dampierre, devait s'achever fin 2013. Elle a tardé. Pour ce chantier colossal à 300 millions d'euros, 2 000 salariés de la sous-traitance sont venus, au plus fort des travaux, renforcer les 1 350 agents d'EDF. Ils ne sont que 200 hors période de chantier. « On a pris du retard sur des opérations techniques comme le soudage, avec des défauts de réalisation, explique le directeur de la centrale, Elian Bossard. Sur un chantier de ce type, les activités sont cadencées et tout retard bloque le reste des opérations. » Selon lui, il y a une marge d'amélioration possible. « Nous devons mieux tenir compte des observations de nos prestataires et leur fournir l'outillage adéquat en zone protégée afin qu'ils soient plus efficaces. »

Pour expliquer son recours massif à la sous-traitance, EDF rappelle que ce sont ces entreprises qui, pour beaucoup, ont érigé le parc nucléaire. « Nous avons besoin de compétences pointues et rares, d'une main-d'oeuvre spécialisée en permanence sur les sites et d'une logistique importante lors des chantiers, explique Dominique Minière, le directeur délégué production ingénierie. Mais nous en gardons la maîtrise industrielle et technique. » Faux, affirme Annie Thébaud-Mony, de l'Inserm : « EDF a l'arrogance de dire qu'ils maîtrisent tout, alors que les techniciens qui connaissaient bien les centrales sont pour beaucoup partis à la retraite. » Pour faire face à l'afflux de jeunes, M. Bossard, le directeur de Dampierre, a investi 4,5 millions d'euros dans un chantier-école. Même si, dit-il, « la grande majorité des fautes sont davantage liées à l'habitude qu'à l'inexpérience ».

Cette carence d'employés qualifiés est la conséquence d'un turnover trop important. « Un tiers des salariés de la sous-traitance quitte chaque année le secteur, affirme Yves Adelin, membre de la FNME-CGT. Dans ma centrale de Paluel, en huit ans, 60 % du personnel a changé. » Cette rotation se traduit par des sous-traitants souvent insuffisamment formés et des agents EDF chargés du contrôle parfois inexpérimentés. Au point que la direction d'EDF a, dans la plus grande discrétion, chargé l'Association nationale pour la formation professionnelle des adultes de lui faire des propositions. L'entreprise publique a d'ailleurs commencé de réintégrer certaines activités et décidé de limiter à trois les niveaux de sous-traitance. L'objectif est de diminuer les risques et d'éviter l'accident grave que tous redoutent. Restent le risque quotidien, presque banal, la chute et… la dose.

Sur la tour de refroidissement de l'un des quatre réacteurs de 900 MW de la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche), la fresque de 135 mètres peinte par Jean-Marie Pierret en 1991, une fillette tenant dans sa main une conque emplie d'eau, est visible de l'autoroute qui emmène les vacanciers vers la Méditerranée. C'est elle qui illustre les premières minutes du film de Rebecca Zlotowski, Grand Central (2013), qui raconte la vie des sous-traitants du nucléaire. « C'est un combat contre la dose, incolore, inodore, invisible, elle est partout », lance l'acteur Olivier Gourmet au nouvel arrivant interprété par Tahar Rahim. Plus tard, dans le film, un des salariés planque son dosimètre pour pouvoir continuer de travailler. Image forte. Excessive ?

Pour EDF et l'ASN, la scène est caricaturale. « Il n'y a aucune raison qu'un salarié planque son dosimètre, affirme Dominique Minière, d'EDF. Il y aurait trop de risques pour lui, qui perdrait son emploi, et son entreprise, qui perdrait le marché. » Une incompréhension partagée par Thomas Houdré, de l'ASN. « En 2013, il n'y a pas eu de dépassement des doses limites, et les doses maximales sont inférieures à 15 millisieverts, dit-il. Alors qu'il y a dix ans on avait plusieurs dépassements chaque année. »

Ces scènes de Grand Central, c'était avant, dans les années 1980, avancent la majorité de ceux qui, aujourd'hui, entrent en zone contrôlée. « C'est vrai que cela a changé après la catastrophe de Tchernobyl, explique Gérard Teyssier, l'employé d'Essor à la centrale de Cruas. Avant, il y avait les forts en gueule, ceux qui aimaient le risque, la “viande à rems”, comme on les appelait. »

Pour le syndicaliste José Andrade, « ce qui est interdit, c'est de se faire prendre ». Pas un salarié de la sous-traitance ne revendique ce geste fou de planquer son dosimètre. Mais tous affirment l'avoir « vu faire ». Un aveu à demi-mot pour évoquer une pratique encore en vigueur. « Parfois, les chefs d'équipe, quand le chantier prend du retard et qu'on est dans un endroit où ça crache trop, conseillent d'enlever le dosimètre et de le laisser à l'abri », raconte Marc, sous-traitant sur le site de Cruas. Il préfère garder l'anonymat : « Car l'ouvrier sous-traitant est invisible, comme la dose », ajoute-t-il.

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