En Egypte, 200 jihadistes présumés jugés pour des actes terroristes
En Egypte, le parquet général a déféré, samedi 10 mai devant la cour d’assisses, 200 membres présumés de l’organisation Ansar Beit al-Maqdis dont 102 sont incarcérés. Il les a accusés d’avoir commis plus de 41 opérations terroristes qui ont fait plus de 50 morts, en majorité des policiers, et près de 350 blessés.
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Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
L’enquête a démarré dès les premiers attentats il y a près de dix mois. Toutefois, elle n’a commencé à progresser qu’avec le contrôle accru des forces de l’ordre sur le Nord-Sinaï. La province située à la frontière avec Gaza à laquelle elle est reliée par des tunnels de contrebande était, en effet, le fief des quelques deux mille jihadistes d’Ansar Beit al-Maqdis.
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Cette organisation a revendiqué la plupart de ses attentats. Ces opérations ont eu lieu après la destitution du président Frère musulman Mohamed Morsi, lui-même accusé de complicité avec l’organisation. Aveux de jihadistes arrêtés et informations des services de renseignement et délation ont permis, selon des sources proches de l’enquête, de démanteler 8 cellules de l’organisation.
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Plutôt que de déférer les accusés pour chaque opération terroriste commise, le parquet a préféré réunir toutes les affaires dans un seul procès. Ce procédé est régulièrement employé contre les mouvements islamistes depuis les années cinquante avec le premier procès de la Confrérie des Frères musulmans.
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