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Économie

La transition énergétique? Un marché de 44.000 milliards de dollars

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) chiffre à 44.000 milliards de dollars les investissements nécessaires d'ici à 2050 pour limiter le réchauffement climatique.
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Un arc-en-ciel s'invite parmi des éoliennes, à Lisbourg, dans le Pas-de-Calais, le 4 mars 2014.
AFP PHOTO PHILIPPE HUGUEN

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) chiffre à 44.000 milliards de dollars les investissements nécessaires d'ici à 2050 pour limiter le réchauffement et développer les énergies "propres", un coût qui ne cesse d'augmenter à force d'atermoiements, selon sa directrice générale.

"Nous devons agir mais nous ne prenons pas le bon chemin pour le moment", a déploré Maria van der Hoeven à Séoul lors de la présentation du rapport bisannuel de l'AIE sur le sujet.

"L'utilisation croissante du charbon au niveau mondial masque les progrès dans le déploiement des énergies renouvelables (...). Il est temps de changer de cap", a-t-elle ajouté.

L'AIE, organisation qui représente les pays importateurs de pétrole, prône un développement accéléré des énergies renouvelables et d'autres technologies permettant de réduire les émissions de CO2 dans l'énergie.

L'agence part du postulat que les coûts engagés sont plus que compensés sur le long terme par les économies réalisées en combustibles fossiles comme le pétrole. Mais le coût de la transition ne cesse d'augmenter, prévient Mme Van der Hoeven.

115.000 milliards de dollars d'économies

L'AIE chiffre désormais à 44.000 milliards de dollars (32.000 milliards d'euros) les investissements cumulés nécessaires d'ici à 2050 pour limiter le réchauffement à long terme de la planète à 2 degrés celsius. Ce coût était estimé à 36.000 milliards de dollars en 2012.

Mais les économies que cela pourrait dégager augmentent elles, aussi. Elles sont estimées à 115.000 milliards de dollars d'ici la même date, contre 100.000 milliards en 2012, selon ses calculs.

"Ces hausses reflètent partiellement ce que l'AIE dit depuis longtemps: plus on attend, plus la conversion de notre approvisionnement énergétique est chère", a souligné Maria van der Hoeven.

(Avec AFP)

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