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A Rebsamen, Hollande a avoué «sa faiblesse» face à Manuel Valls

François Rebsamen et François Hollande ALAIN JOCARD/AFP

LE SCAN - Selon une information de l'Express, François Rebsamen aurait recueilli les confidences du président de la République alors qu'il briguait la place Beauvau moment du remaniement.

Si François Rebsamen n'a pas eu le ministère de l'intérieur, c'est parce que Manuel Valls aurait la rancune tenace. Selon une information de l'Express à paraître mercredi, le premier ministre aurait ressorti au maire de Dijon une citation qu'il aurait faite à David Revault D'Allonnes et Laurent Borredon.

Dans leur livre «Valls à l'Intérieur», les journalistes prêtent au sénateur ces propos «si j'étais à Beauvau, je ferais une politique de gauche». Une citation que Valls aurait brandi en guise d'explication à Rebsamen furieux de voir lui échapper l'Intérieur.

Quelques heures auparavant, le spécialiste des questions de sécurité ferraillait encore avec le président lui-même, pour obtenir gain de cause. Selon le magazine, François Rebsamen aurait lancé un ultimatum à son ami François Hollande : «Tant que tu ne m'expliques pas pourquoi je ne peux pas avoir pas l'Intérieur, je n'accepterai rien d'autre».

« Tu crois que je ne suis-je ne suis pas déjà en état de faiblesse vis-à-vis de Manuel? »

François Hollande à François Rebsamen

Le président répond alors: «Manuel t'expliquera». Piqué au vif, l'ancien chef des socialistes du Sénat s'emporte: «Quand le chef de l'État n'impose pas ses choix personnels avant la formation d'un gouvernement, il se met en état de faiblesse vis-à-vis de son premier ministre». Désarmé et désarmant, Hollande aurait alors avoué, selon l'Express, «Parce que tu crois que je ne suis pas déjà en état de faiblesse vis-à-vis de Manuel?».

A Rebsamen, Hollande a avoué «sa faiblesse» face à Manuel Valls

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