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France

France: Ségolène Royal rompt l'unité affichée du gouvernement

Ségolène Royal s'attaque au gouvernement au risque de briser l'unité gouvernementale. Dans une interview à paraître ce jeudi 15 mai dans Paris Match, la numéro 3 du gouvernement s'en prend notamment avec virulence à ses collègues de Bercy, Arnaud Montebourg et Michel Sapin. La ministre de l'Ecologie et de l'Energie dénonce des « boules puantes » et de la condescendance au sein du gouvernement à son égard.

Ségolène Royal, ministre française de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, lors de sa prise de fonctions, le mercredi 2 avril 2014.
Ségolène Royal, ministre française de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, lors de sa prise de fonctions, le mercredi 2 avril 2014. REUTERS/Charles Platiau
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Ségolène Royal ne mâche pas ses mots. Dans un entretien à paraître jeudi dansParis match, elle dénonce « les boules puantes » et « le mépris », « la condescendance » de certains de ses collègues au gouvernement qu'elle ne nomme pas, tout en se prévalant d’une relation « fluide » avec le président Hollande, le père des quatre enfants avec qui elle assure « être en parfaite phase politique ».

La ministre française de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, s'en prend en revanche directement aux deux patrons de Bercy, à Michel Sapin sur l'écotaxe et à Arnaud Montebourg sur le dossier Alstom. Elle accuse notamment le ministre des Finances de duplicité, et persiste dans son refus d'une écologie punitive, solution défendue par Michel Sapin.

→ A (RE)LIRE: France: recul du gouvernement, malmené par les sondages, sur l'écotaxe

Sur le dossier Alstom, Ségolène Royal tacle Arnaud Montebourg, en plébiscitant une reprise par l'Américain General Electric, alors que le gouvernement privilégie l'Allemand Siemens. Ségolène Royal, un rien menaçante également, prévient qu'on ne la « musèlera pas ». « Je fais mon travail, dit elle, le reste je m'en fiche; je n'ai pas de temps à perdre ». Des attaques au vitriol qui font voler en éclat la cohésion gouvernementale voulue par Manuel Valls. Le Premier ministre ne voulait plus de couac. C'est une véritable bombe politique que vient de lancer celle qui est la numéro 3 de son gouvernement.

→ A (RE)LIRE: Alstom privilégie General Electric

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