“Plan d’attaque”, titre Time en une de son édition européenne datée du 26 mai.

Dans une longue analyse du succès annoncé du Front national aux prochaines élections européennes (28 % selon les derniers sondages), l’hebdomadaire américain tempère pourtant les conséquences de ce vote : “Même une telle percée n’est pas suffisante pour donner un vrai pouvoir à Le Pen. Mais il est probable que le Front national aura un nombre significatif de collègues non Français qui pensent comme lui dans le nouveau Parlement européen.”

“Les dirigeants européens qui pourraient détruire l’UE savent qu’ils ne peuvent mener leur révolution que petit bout par petit bout, explique le magazine. Pourtant, si ce bloc s’étend dans les années à venir, comme le prédit Le Pen, il pourrait réussir, par exemple, à pousser certains pays à organiser des référendums sur l’appartenance à l’UE – avec la perspective de la sortie possible d’un pays membre. Ce serait un scénario désastreux aux yeux de nombreux analystes.”