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Déchets de guerre

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La fin de la Première Guerre mondiale c'est aussi la naissance d'une nouvelle industrie militaire : comment se débarrasser d'immenses quantités de munitions et matériaux, souvent toxiques? Les surplus et déchets ont été enfouis sous terre ou jetés à l'eau par centaines voire par milliers de tonnes. Cent ans après, les conséquences écologiques et sanitaires éclatent, sans qu'aucune véritable mesure en termes de prévention ou de dépollution soit prise. Seuls quelques panneaux dissuasifs balisent des sites hautement dangereux. Petit tour de France.

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    © Olivier Saint Hilaire (Hyatham Pictures)

    Forêt domaniale de Verdun, Meuse. On trouve dans cette forêt de plus de 10 000 hectares, pourtant reboisée après 10 ans de désobusage, des obus non explosés, des millions de billes de plomb d’obus et des millions de balles. La plupart de ces munitions (soumises à une inéluctable corrosion) contiennent des explosifs, métaux, ou toxiques de combat, ou encore des amorces au fulminate de mercure. En 2004, une étude de l’ONF sur les foies de sangliers chassés dans la forêt de Verdun indiquaient que 10 % d’entre eux étaient très fortement intoxiqués au plomb et au cadmium. Il y a environ huit captages d’eau de source dans la forêt de Verdun qui alimentent des milliers de personnes en eau potable. Aucune étude d’impact sur la santé n’est en cours actuellement.

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