Vous, je ne sais pas, mais moi, je vous dis, à cette histoire Qatar 2022, je n’y comprends plus grand-chose. Ou plutôt je comprends que le Qatar, Sepp et la France ont pété les plombs.
Le Qatar
Le pétrole y coule à flots, on y ramasse donc à la petite cuillère les cents, les dollars même. Des milliers, des millions, des milliards. Que faire avec cet or, cet or noir, ces puissances des ténèbres ? Le choix a été de jouer à Louis XIV, d’apparaître donc dans l’indécence du fric-roi, du dollar des princes et du semblant des eunuques branchés. On fait briller la Qatar Foundation sur les pulls du Barca; on achète le PSG et presque tout Paris, des galeries du Printemps à presque la Tour Eiffel, de Nico le Petit à François le Niais. Du n’importe quoi à n’importe qui, mais surtout que ça brille et que ça crier dans les chaumières. Et le Nirvana de la futilité est atteint en ce jour d’apparat où la FIFA offre sur un plateau au Qatar le joyau de la planète sportive, la Coupe du monde de football de l’an 2022.
Sepp
Mais pourquoi donc Sepp le Rusé, fils de Blatter, a-t-il évoquè les pressions françaises et allemandes qui ont permis au Qatar d’acquérir la Coupe du monde et le fait qu’il ne s’agissait pas d’un achat de voix mais d’un jeu de pouvoirs, comme si le pouvoir n’était pas affaire d’argent ? Ses amis de Visp évoqueront en catimini cette ruse proverbiale dont serait doté dans les plus hautes sphères de son cerveau viégeois ce requin valaisan dont la roublardise est à sa carrière ce que la voix est à celle de La Callas. Mais même si l’on est amoureux de ce footballeur raté, qui a quitté le hockey pour le foot, on voit mal l’intelligence de l’acte dans une parole dépourvue d’un objectif, à moins de penser qu’il convenait de faire le buzz de crainte que les passionnés de football n’oublient que le Brésil pourrait moins briller que ne le pressentent les nostalgiques de Garrincha et de Zico.
La France
Devant cette agitation d’un grand clown de chez nous, la France vocifère que jamais au grand jamais elle n’a exercé de pressions sur la FIFA en faveur du Qatar. Et si on n’avait pas compris on ose un grand effet de bénédiction urbi et orbi en convainquant presque Zidane de restituer les fonds reçus en hommage à la grandeur de son nom et Platini de renoncer à prendre la place du Calife du Valais. Et on y croit à cette absence d’une quelconque pression française car qui peut encore craindre la force nucléaire française dans un espace autre que celui de la gastronomie et du coq gaulois en croûte ?
Le Qatar, Sepp et la France sont les signifiants de propagande de l’incohérence burlesque et bouffonne qui a conduit à des décés programmés de Népalais en l’honneur de roilelets grassouillets s’empiffrant au vu et au su d’une Europe occidentale lâche, veule et désespérante.
Monsieur Joseph Blatter, surnommé Sepp par ses « amis » viégeois, sait très bien que l’attribution de la Coupe du monde au Qatar n’était pas une « erreur » mais une décision logique pour chanter les bienfaits du fric, de l’argent, de l’oseille, du pognon et du bifton. Pour lui permettre de poursuivre sur cette route crasse, dégueulasse et plein de chiasse.
Vive le foot !
Post Scriptum : au fait, Sir Thomas Burgener, grand amateur viégeois de hockey et de foot serait accueilli avec joie s’il voulait mettre sa plume, même alémanique, au service de L’1dex, pendant la Coupe du monde au Brésil. Il rejoindrait une équipe autrement plus inventive que celle de la FIFA ou de la R21.