Marine Le Pen justifie les propos de son père sur le virus Ebola
Des propos "dénaturés" et une "petite manœuvre de fin de campagne". Voilà comment Marine Le Pen a justifié jeudi soir sur France 2 la phrase de son père, qui affirmait à propos de "l'explosion démographique" que le virus Ebola pouvait "régler ça en trois mois". "Il a exprimé une vive inquiétude", a affirmé la présidente du Front national.
La phrase a fait bien sûr polémique et n'a pas manqué de provoquer des réactions . Mais Marine Le Pen, elle, a pris la défense de son père, Jean-Marie Le Pen, après sa phrase sur le virus Ebola. A propos de "l'explosion démographique", le président d'honneur du FN avait estimé mardi soir à Marseille que "Monseigneur Ebola (pouvait) régler ça en trois mois". Jeudi soir dans l'émission Des paroles et des actes , la dirigeante a estimé qu'il s'agissait d'abord d'une "petite manoeuvre de fin de campagne".
"Une observation peut-être désabusée"
"Ces propos ont été dénaturés, il ne parlait pas d'immigration, il ne parlait pas de la démographie africaine, il parlait de la démographie mondiale", a justifié Marine Le Pen sur France 2. Qui a ajouté : "Il a exprimé une vive inquiétude qu'il a déjà exprimée sur son blog, de la propagation d'un virus qui est un virus mortel". La présidente du FN n'a fait qu'une concession : "C'est vrai que c'était une observation peut-être désabusée, un peu pessimiste, mais ça n'avait strictement rien à voir avec l'immigration, contrairement à ce que j'ai pu lire."
Jean-Marie Le Pen venait pourtant bien de dire ses craintes face à l'"explosion démographique dans le monde", le "risque de submersion" de la France par l'immigration et "le remplacement de la population qui est en cours", à cause notamment de la "faible natalité du continent européen". L'allié néerlandais du FN, Geert Wilders, avait lui aussi jugé ces propos "ridicules". Mais pour Marine Le Pen, c'est parce que le nationaliste "a lu les journaux français qui ont totalement dénaturé ce propos. Il a été désinformé."
Source: leJDD.fr
Jean-Marie Le Pen placé « sous régime de protection juridique »
En février 2024, Jean-Marie Le Pen, à l'âge de 95 ans et présentant des signes d'altération de ses capacités, a été placé sous « sous régime de protection juridique ». Malgré cette supervision de ses trois filles, le « Menhir » reste détenteur de l'ensemble de ses droits légaux.
« Défaite de l’État sur la gangrène islamiste » : la droite s'indigne de la démission du proviseur parisien après l'affaire du voile
Au lendemain de l’annonce du départ contraint et forcé du proviseur d’un lycée parisien à la suite de menaces de mort pour avoir demandé à une élève de retirer son voile, la droite a fait part de son indignation et remet en cause l’inaction du gouvernement.
[André] Loi immigration : plus qu’une victoire du RN, une faillite historique pour la gauche
Dans un épisode où une partie de l’hémicycle s’est décrédibilisée aux yeux de citoyens médusés par les incohérences et les changements de pied, la gauche, une fois encore, remporte la palme du ridicule, analyse le rédacteur en chef adjoint du JDD Antonin André.
[Stainville] Enki Bilal, Laurent Tapie et l’ombre de Jean-Marie Le Pen
Quand les vieilles mises en garde de Jean-Marie Le Pen trouvent une résonance dans les propos d’intellectuels, artistes et autres personnalités autorisées, c’est que le mur du déni commence à se fissurer.
Jordan Bardella reconnaît une « maladresse » après ses propos sur Jean-Marie Le Pen
Après avoir affirmé ne pas croire « que Jean-Marie Le Pen était antisémite », le président du Rassemblement national est revenu sur ses propos et a reconnu une certaine « maladresse » de sa part.