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Jean-François Copé sommé de s'expliquer sur l'affaire Bygmalion

Soupçonné d'avoir détourné des fonds, le président de l'UMP a promis de faire « toute la transparence » lors du bureau politique mardi 26 mai.

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Publié le 23 mai 2014 à 11h22, modifié le 23 mai 2014 à 11h22

Temps de Lecture 4 min.

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Jean-François Copé en meeting à Jaunay-Clan, le 20 mai.

Un climat de guerre fratricide règne de nouveau à l'UMP. Plusieurs dirigeants ont prévu de régler leurs comptes avec Jean-François Copé au lendemain des élections européennes, en lui demandant de s'expliquer sur l'affaire Bygmalion. « Dès dimanche soir, la chasse au Copé sera ouverte ! », anticipe l'un d'eux. Le président de l'UMP, suspecté d'avoir favorisé une société de communication fondée par ses proches au détriment des finances du parti, a promis de faire « toute la transparence » mardi 27 mai, lors d'un bureau politique très attendu.

Au cœur des soupçons, M. Copé devrait subir une lourde charge de ses opposants, de plus en plus nombreux au sein du parti. D'Alain Juppé à François Baroin, en passant par Valérie Pécresse ou Lionel Tardy, tous le somment d'apporter des éclaircissements sur cette affaire qui a parasité la fin de campagne des européennes.

Le plus virulent reste François Fillon, qui juge les méthodes de son rival dignes d'une « mafia » depuis leur lutte à mort, fin 2012. Pour l'ex-premier ministre, la question de savoir si le maire de Meaux (Seine-et-Marne) a toujours sa place à la tête de l'UMP devra clairement être posée mardi.

Beaucoup estiment que M. Copé devra partir dans les mois qui viennent, mais peu le voient passer la main à court terme. Le principal intéressé, qui se sent protégé par le manque de candidats à sa succession, a prévenu qu'il n'entendait pas lâcher son poste avant la fin de son mandat, en novembre 2015. « C'est fort Alamo : les Indiens attaquent et lui, il reste au milieu du fort », s'agace un ténor. « Seuls les juges pourront le faire sortir de son bunker », juge un autre, fataliste.

M. Copé n'a jamais semblé aussi affaibli depuis son élection contestée à la tête de l'UMP, fin 2012. Les rebondissements de l'affaire Bygmalion n'en finissent pas de le fragiliser. Il paraît isolé depuis que Libération a révélé le 19 mai que son parti a réglé près de 20 millions d'euros à des prestataires proches de lui pendant la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. Sur cette somme, 13 millions ont été versés pour l'organisation de 55 conventions, dont une bonne partie semble n'avoir jamais eu lieu.

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