Européennes 2014 : le choc Parti pris

Il est minuit moins cinq

On peut relativiser la portée du scrutin européen. Mais la désintégration des gauches – une défaite historique –, l'effondrement de la droite – perdue dans les scandales – rendent possible le pire. Arrivé largement en tête, le FN peut désormais espérer conquérir l’Élysée si rien ne vient bouleverser les dynamiques à l’œuvre.

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C’est donc sous la présidence de François Hollande que le Front national, à l’occasion d’un scrutin à la proportionnelle intégrale, est devenu le premier parti de France. Et c’est sous la présidence de François Hollande que l’ensemble de la gauche se désintègre en réalisant un score historiquement bas : tout juste un tiers des suffrages exprimés. Pire qu’en 1994, pire qu’en 1984, deux élections terribles pour la gauche, mais lors desquelles celle-ci réunissait tout de même 39 % des suffrages. Cette fois, PS, écologistes, Front de gauche et Nouvelle Donne ne totalisent que 33 % des voix. Jamais depuis la Seconde Guerre mondiale, la gauche – les gauches – n’ont été dans un tel état de faiblesse, tandis que l’extrême droite caracole.

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