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Pharmaceutique : Pfizer renonce à son offre géante pour racheter AstraZeneca

Le géant américain proposait 117 milliards de dollars (86 milliards d'euros) pour prendre le contrôle de son concurrent anglo-suédois, qui a rejeté cette offre.

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 26 mai 2014 à 16h25, modifié le 27 mai 2014 à 01h45

Temps de Lecture 1 min.

Le groupe pharmaceutique américain Pfizer a annoncé, lundi 26 mai, qu'il ne donnerait pas suite à son projet d'offre de 85,7 milliards d’euros sur son concurrent anglo-suédois AstraZeneca.

Pfizer jette l'éponge. Le géant pharmaceutique américain a annoncé lundi 26 mai qu'il ne donnerait pas suite à son projet d'offre de 117 milliards de dollars (86 milliards d'euros) sur son concurrent anglo-suédois AstraZeneca, après que le conseil d'administration de ce dernier a rejeté une nouvelle fois ses avances le 19 mai. Le groupe  n'a « pas l'intention de faire une offre », affirme-t-il.

La direction d'AstraZeneca avait refusé catégoriquement de négocier, jugeant que les propositions de son concurrent le sous-évaluaient et étaient plus motivées par des raisons fiscales que stratégiques.

Pfizer avait jusqu'à 18 heures pour présenter une offre ferme ou renoncer, conformément à la réglementation britannique en matière d'offre publique d'achat (OPA). La majeure partie des observateurs s'attendaient à le voir faire machine arrière après le rejet de sa dernière proposition, puisque Pfizer s'était engagé à ne pas lancer une offre hostile. 

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La réglementation britannique prévoit qu'AstraZeneca peut prendre l'initiative de relancer les discussions avec Pfizer après un délai de trois mois. Le fonds Blackrock, le premier actionnaire, avec près de 8 %, aurait à la fois soutenu la décision d'AstraZeneca cette semaine, tout en l'encourageant à discuter dans le futur, selon Sky News. Pfizer devra quant à lui attendre six mois pour soumettre de lui-même une éventuelle nouvelle proposition.

Du côté d'AstraZeneca, les actionnaires ne présentaient pas un front uni et certains pourraient faire pression pour moins d'intransigeance. « Le plus probable à mon avis est que la pression des actionnaires va pousser AstraZeneca a réengager des pourparlers avec Pfizer », estimait Mark Clark, analyste chez Deutsche Bank vendredi. Lundi, Leif Johansson, le président du conseil d'administration d'AstraZeneca, a pris acte du retrait de l'offre de son concurrent en « saluant l'opportunité de continuer à croître comme une société indépendante »

Quatrième méga-acquisition en quatorze ans pour Pfizer, ce projet de rachat aurait propulsé à nouveau le groupe américain au rang de numéro un mondial du secteur, devant le suisse Novartis, une place qu'il avait perdue après l'érosion des ventes due à la perte de son exclusivité sur des médicaments vedettes comme le Lipitor ou le Viagra. La transaction aurait constitué un record mondial dans le secteur.

Le Monde avec AFP et Reuters

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