Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Un quartier de Barcelone s'embrase après l'évacuation d'un squat

De nouveaux incidents ont éclaté mercredi pour la troisième soirée consécutive, après l'évacuation d'un immeuble occupé depuis 17 ans, transformé en centre social apprécié des habitants du quartier populaire de Sants.

Le Monde avec AFP

Publié le 29 mai 2014 à 01h25, modifié le 29 mai 2014 à 10h58

Temps de Lecture 2 min.

De nouveaux incidents ont éclaté mercredi 28 mai à Barcelone, pour la troisième soirée consécutive, après l'évacuation d'un immeuble occupé depuis dix-sept ans dans le quartier populaire de Sants.

Environ 2 000 personnes sont venues mercredi soir de différents quartiers de la ville pour manifester aux abords du squat et centre social et culturel « Can Vies ». Les policiers ont chargé lorsque les manifestants ont tenté de forcer un cordon. Des groupes se sont alors dispersés, incendiant des poubelles, brisant des vitrines et jetant des pierres ou des bouteilles sur les forces de l'ordre.

A Barcelone, aux abords du Can Vies, le 28 mai.
  •  Destruction d'un lieu populaire

Appartenant à TMB, l'entreprise qui gère les transports publics de Barcelone, l'immeuble Can Vies était occupé depuis 1997 par des groupes de la gauche radicale. Il s'était transformé au fil des années en un centre social très populaire de la capitale catalane, où étaient organisés des concerts, des projections de film, des débats ou des ateliers de formation.

En 2006, son propriétaire avait décidé de le récupérer pour le détruire afin de réaménager le paysage urbain, dans ce secteur où passent des lignes de métro et de train à grande vitesse, situé non loin de la gare de Sants, la plus importante de Barcelone. Le quartier est animé par un solide tissu social et associatif.

Can Vies était situé dans le quartier de Sants, à Barcelone.

Après des mois de négociations entre la mairie, TMB et les occupants de l'immeuble, un tribunal avait fixé à lundi la date d'expulsion des occupants de Can Vies. La destruction de l'immeuble a commencé immédiatement après.

  • « Attaque contre un modèle »

Lundi, puis mardi, des incidents ont éclaté dans les manifestations, menées par des habitants de Sants qui ont été rejoints rejoints par des groupes de jeunes. Dans la nuit de mardi à mercredi, certains des manifestants ont mis feu à la pelleteuse qui travaillait depuis lundi à la démolition de l'immeuble, au cours d'une nouvelle nuit d'affrontements entre défenseurs du centre, habitants du quartier et la police régionale catalane.

Aux abords du

Huit personnes en tout avaient été interpellées lundi et mardi. « C'est une attaque contre un modèle de quartier différent », regrettait mercredi un représentant de Can Vies, Pau Guerra.

« Sants est un quartier très combatif et le tissu associatif y a toujours été très serré. Pendant 17 ans, le centre Can Vies s'était parfaitement intégré à ce tissu associatif ».

« La violence dans cette ville est absolument inacceptable », a de son côté affirmé le maire conservateur de Barcelone, Xavier Trias, vivement critiqué par les squatteurs.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.