Christiane Taubira : "Ma blessure, vous ne l’éprouverez jamais"

Depuis le 3 juin, la ministre de la Justice, à la fois adulée et (très) controversée, soutient sa réforme pénale à l’Assemblée. Libre et le verbe haut, elle se confie à La Vie sur ce qui l'anime. Un entretien à lire dans son intégralité dans notre édition de cette semaine. 
Propos recueillis par Corine Chabaud, Jean-Pierre Denis et Olivia Elkaim
Publié le 04/06/2014 à 18h27, mis à jour le 04/06/2014 à 18h48 • Lecture 3 min.
© MEUNIER AURELIEN/SIPA

© MEUNIER AURELIEN/SIPA • © MEUNIER AURELIEN/SIPA

Vous avez récemment subi des attaques racistes. Comme le soulignait le New York Times l’été dernier, vous vous distinguez par votre «disposition à discuter de couleur de peau». Affirmer son identité et adopter une posture offensive serait la meilleure arme contre le racisme ?

C’est un facteur d’équilibre d’assumer ce que l’on est. On aboutit à la schizophrénie et à des pathologies de l’aliénation quand on ne le fait pas. Assumer ce que l’on est, ce n’est pas rejeter l’autre, mais au contraire se mettre en condition pour l’accueillir. Y a-t-il une blessure ? Pendant toute la période où j’ai reçu des insultes – et je l’ai dit publiquement et sincèrement – cela ne me touchait pas. Je me préoccupais des millions de personnes qui affrontent le raci

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