Vous avez récemment subi des attaques racistes. Comme le soulignait le New York Times l’été dernier, vous vous distinguez par votre «disposition à discuter de couleur de peau». Affirmer son identité et adopter une posture offensive serait la meilleure arme contre le racisme ?
C’est un facteur d’équilibre d’assumer ce que l’on est. On aboutit à la schizophrénie et à des pathologies de l’aliénation quand on ne le fait pas. Assumer ce que l’on est, ce n’est pas rejeter l’autre, mais au contraire se mettre en condition pour l’accueillir. Y a-t-il une blessure ? Pendant toute la période où j’ai reçu des insultes – et je l’ai dit publiquement et sincèrement – cela ne me touchait pas. Je me préoccupais des millions de personnes qui affrontent le raci
Je soutiens La Vie
La Vie propose une partie de son contenu gratuitement, mais l’information de qualité a un coût. Votre soutien est précieux pour nous aider à préserver notre exigence journalistique et l’indépendance de notre rédaction.
Notre sélection d'articles sur le même sujet