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La bataille de Normandie en neuf points

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, les troupes des Alliés débarquaient sur cinq plages normandes pour combattre l'Allemagne hitlérienne.

Propos recueillis par  (Caen, correspondant)

Publié le 04 juin 2014 à 15h40, modifié le 06 juin 2014 à 09h01

Temps de Lecture 12 min.

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Le 6 juin 1944, les troupes américaines débarquent à Omaha Beach.

Extrait du Hors-série Le Monde, disponible en kiosques : « 1944 : Débarquements, Résistances, Libérations »

  • 1. Une armada de 4 000 navires

Chef du SHAEF, le Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force (« l'État-major suprême des forces expéditionnaires alliées »), Eisenhower est un grand politique. Son premier travail est de faire avancer, ensemble, l'attelage américano-britannique. Américains et Anglo-Canadiens ont des manières de travailler totalement différentes. Au printemps 1944, près d'un million et demi d'Américains, soit la population actuelle de la Basse-Normandie, vivent dans le sud de l'Angleterre. Avec une cohabitation pas toujours facile.

Le Débarquement en France décidé, les Américains prennent vite les choses en main. Cinq plages normandes sont ciblées, auxquelles il faut ajouter deux ports artificiels. Pour réussir, du matériel et de la logistique, les deux mamelles du Débarquement, sont nécessaires. Sur mer, l'opération Neptune comptabilise plus de 4 000 navires, toute la flotte de guerre des Alliés, des navires de commerce reconvertis en transport de troupes, des navires spéciaux à fond plat qu'il a fallu construire. Il y a aussi les fameux DUKW, Dual Utility Kargo Waterborne, plus connus sous le nom de ducks (canards). Ces curieux engins amphibies aux allures de gadget mais présents au nombre de 2 583 rien que pour la Normandie (il y a aussi le Pacifique), par leurs navettes incessantes entre les navires de transport et les plages, vont transporter plus d'hommes et de matériel que le port artificiel d'Arromanches.

Avec 12 000 avions, la force aérienne des Alliés est de dix à vingt fois supérieure à la Luftwaffe. Le roi de la bataille de Normandie, c'est l'avion. Eisenhower l'écrit dans ses Mémoires : « Sans notre maîtrise écrasante de l'air, au moment de l'invasion, l'assaut contre le continent aurait été extrêmement risqué, sinon impossible. »

  • 2. Quand la météo s'en mêle

Le Débarquement a lieu sur cinq plages : Utah Beach, Omaha Beach, Gold Beach, Juno Beach et Sword Beach, soit 80 kilomètres de littoral. Les plages les plus à l'ouest sont américaines. L'objectif est de conquérir le port de Cherbourg. Celles plus à l'est sont anglo-canadiennes. Le but est de faire sauter le verrou de Caen.

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