Chikungunya : un 31e cas détecté en France métropolitaine

Chikungunya : un 31e cas détecté en France métropolitaine

    Une opération anti-moustiques géante aura lieu samedi dans la commune de Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales) après la découverte d'un 31e cas de chikungunya en France métropolitaine (cf. encadré). Le traitement sera appliqué dans un périmètre de 200 mètres autour du domicile de la personne touchée, un homme qui revenait d'un voyage dans les Antilles françaises. Le «chik» est une maladie infectieuse transmise par des moustiques du genre Aedes. Le nom de cette pathologie signifie «maladie de l'homme courbé» en raison des très fortes douleurs articulaires qu'elle occasionne.

    Dès ce vendredi matin, les autorités avaient prévu une telle opération mais des riverains et quelques viticulteurs, alarmés, ont empêché l'intervention. Tous exigeaient en effet des informations sur la nature du produit pulvérisé. La préfecture a donc organisé une réunion publique dans l'après-midi pour justifier le traitement préventif. Obligatoire dans ce genre de cas, la pulvérisation a été reportée à samedi matin. «Dès lors qu'on a un cas de chikungunya avéré, il s'agit d'éviter qu'un moustique puisse piquer la personne infectée et servir de vecteur pour infecter quelqu'un d'autre», explique le directeur de cabinet du préfet, Fabrice Rosay.

    Infecté après un voyage aux Antilles

    Pendant l'opération, les riverains sont priés de rester confinés. Mais selon Fabrice Rosay, le traitement ne présente «aucun risque pour la santé des habitants dès lors que certaines précautions sont prises pendant la pulvérisation du produit et une heure après».

    Par ailleurs, dans les Pyrénées-Orientales, «il n'y a pas de cas autochtone de dengue ou de chikungunya, maladies transmises à l'homme», précise la préfecture. La personne résidant à Banyuls-sur-Mer «a été infectée par le chikungunya après avoir effectué un voyage dans les Antilles françaises», s'applique a rassurer le préfet, René Bidal.