Bruno Le Maire: "Je serai candidat à la présidence de l'UMP"

Bruno Le Maire, député de l'Eure et ancien ministre, est l'invité de BFMTV et de RMC mercredi matin. Présidence de l'UMP, comptes du parti, présidentielle 2017, Nicolas Sarkozy... tout ce qu'il faut retenir de son interview.

#Le Maire est "candidat à la présidence de l'UMP"

"Je crois que l'UMP a retrouvé mardi soir un chemin jusqu'au prochain Congrès, a estimé Bruno Le Maire. L'UMP a su se rassembler. A la fin du bureau politique, quand les décisions ont été applauies par tous, la responsabilité l'a emportée sur la division". Le parti sera dirigé par les trois anciens Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, François Fillon et Alain Juppé, plus Luc Chatel comme secrétaire général.

"Je serai candidat à la présidence de l'UMP", en novembre prochain lors du Congrès. "Le futur président de l'UMP que je souhaite être aura la responsabilité d'organiser des primaires transparentes et équitables [...] Elles s'imposeront à tous", a-t-il adressé, notamment à Nicolas Sarkozy, opposé au principe. Lui a refusé de répondre sur une éventuelle candidature à la primaire.

"Je serai le candidat du renouveau. Ma candidature est collective pas individuelle. Je veux être un chef qui rassemble et qui écoute. Il faut redonner la parole aux militants. Je pars en campagne dès aujourd'hui. Je veux rendre sa dignité à ma famille politique".

#L'heure des comptes à l'UMP

"J'ai donné 2.000 euros à l'UMP lors de la crise. Je veux savoir ce qu'est devenu mon argent", a-t-il expliqué en écho à la contribution organisée à la suite du rejet des comptes de compagne de Nicolas Sarkozy. "Je pense à tous les militants".

Par conséquent, "je suis favorable à un audit des comptes de l'UMP", a affirmé Bruno Le Maire, confirmant la proposition de François Fillon, affirmée par Luc Chatel ce matin sur France Info.

#Le nouveau nom n'est pas une priorité

L'UMP doit-elle changer de nom? "Ce sera aux militants d'en décider. On pourra les consulter", a assuré Bruno Le Maire en réponse à la proposition de Nathalie Kosciusko-Morizet. Pour autant selon le désormais candidat à la tête du mouvement, "la priorité est de nommer un nouveau chef", a-t-il estimé évacuant aussi l'idée d'une vente du siège du parti dans le XVe arrondissement de Paris pour renflouer les caisses.

"L'UMP est déjà à la ramasse, il ne pas peut être en plus à la rue", a-t-il ironisé.