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Platini: «Blatter, je ne le soutiendrai plus»

Michel Platini ne soutiendra pas la candidature de Sepp Blatter à la présidence de la FIFA

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Michel Platini, président de l'UEFA, a indiqué jeudi qu'il ne soutiendrait plus Sepp Blatter, président de la Fifa en exercice depuis 1998, le Haut-Valaisan ayant fait part mercredi au Congrès de l'instance mondiale de ses envies de 5e mandat. L'ancien Ballon d'Or, interrogé par deux journalistes à São Paulo, a en outre précisé qu'il annoncerait sa décision, de se présenter ou pas à la présidentielle Fifa, en marge du tirage au sort de la phase de groupes de la Ligue des champions à Monaco, qui a lieu le 28 août.

Q: Qu'avez-vous pensé du Congrès de la FIFA?

R: «On a bien vu que ce ne sont pas les Européens qui bloquent les réformes, on a bien vu qui a voté contre la limite d'âge par exemple».

Q: Sepp Blatter s'est adressé aux membres du Congrès en laissant clairement entendre qu'il était partant pour un 5e mandat...

R: «Je suis européen, je suis sur la position de l'UEFA. Je ne le soutiens pas pour son nouveau mandat. Je ne le soutiendrai plus, c'est fini. Je l'ai soutenu en 1998, je ne le soutiens pas en 2014. Il le sait, je lui ai dit. Je pense que la Fifa a besoin d'un souffle nouveau. Je partage la position des Européens. Son nouveau mandat, ce n'est pas bien pour le foot. Mais c'est une personne qu'il faut respecter, il a tout mon respect».

Q: Votre candidature à la présidentielle FIFA reste-t-elle une option ?

R: «C'est une option. Et ce n'est pas parce que Blatter se présente que Platini ne se présente pas. Et ce n'est pas parce que Blatter ne se présente pas que Platini se présente. J'ai bientôt 60 ans, en 2015, et mon problème c'est de savoir ce que j'ai envie de faire dans les années qui viennent, Blatter ou pas Blatter, Champagne ou pas Champagne. J'ai le temps d'y réfléchir. En 1998, quand j'avais fait la campagne avec Blatter, on avait commencé en mars. Là, on est un an avant l'élection, j'ai le temps. Sincèrement, je ne sais pas. J'ai voulu faire footballeur, ça s'est bien passé, on m'a demandé ensuite d'être entraîneur, ensuite on m'a demandé d'être co-président du comité d'organisation du Mondial-1998 et ça m'a plu. Ensuite on m'a demandé d'être membre du comité exécutif FIFA. Ensuite, j'ai voulu devenir président de l'UEFA. Mais ça m'a pris du temps pour savoir ça».

Q: Quand annoncerez-vous votre décision pour la présidentielle FIFA ?

R: «Je le dirai à la fin du mois d'août au moment du tirage au sort de la Ligue des champions à Monaco».

Q: A l'UEFA, les fédérations voudraient que vous vous portiez candidat pour la FIFA...

R: (Il coupe) «Les fédérations européennes me disent qu'elles seraient aussi très heureuses si je restais à l'UEFA. Elles veulent que je leur donne une réponse le plus tôt possible et je leur donnerai cette réponse au moment du tirage au sort de la Ligue des champions. Je n'ai pas à choisir entre aller à l'hôpital ou à la prison quand même (rires). La FIFA, c'est important, je vois ça d'un côté positif. Mais sincèrement, je ne sais pas. La seule chose que je sais, c'est que quand j'y vais, j'y vais pour gagner».

AFP