PARIS, 13 juin (Reuters) - L'offre de reprise d'Alstom élaborée par Siemens et Mitsubishi Heavy Industries (MHI) prévoit que l'Etat français et le groupe japonais entrent au capital du groupe au même niveau de participation, a déclaré Gabriel Artero, président de la fédération métallurgie de la CFE-CGC, citant des propos tenus par le ministre de l'Economie.

Arnaud Montebourg a reçu vendredi après-midi des responsables syndicaux pour discuter de l'avenir d'Alstom, dont les activités dans l'énergie sont convoitées par l'américain General Electric.

"Le ministre nous a exposé l'offre de Mitsubishi. (...) C'est très clairement un schéma qui vient en contrepoint de celui de GE et qui est un schéma d'alliance", a dit à des journalistes le responsable syndical après la rencontre.

"Il y aurait une entrée au capital d'Alstom, conjointement et à parité, entre l'Etat et Mitsubishi. Il n'est pas envisagé que l'Etat ait une participation majoritaire", a-t-il ajouté, avant de préciser que cette entrée au capital se ferait par le rachat d'une partie de la participation de Bouygues, qui actuellement contrôle 29% d'Alstom.

* Le cash envisagé par MHI-Siemens atteint E9 mds-sources (Matthieu Protard, édité par Matthias Blamont)

Valeurs citées dans l'article : BOUYGUES, MITSUBISHI MOTORS CORPORATION, ALSTOM, Siemens AG