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Coupe du monde : le choc pour l’Italie, le doute pour l’Angleterre

Mario Balotelli

Mario Balotelli - -

Au terme d’un match rythmé, l’Italie a battu l’Angleterre (2-1) dans le choc du groupe D. Si l’Italie peut déjà entrevoir les 8es de finale, les Anglais joueront une partie de leur survie dans ce Mondial jeudi prochain contre l’Uruguay.

La chaleur et l’humidité de Manaus, la pelouse très clairsemée de l’Arena Amazonia, un match entre deux équipes qui cherchent avant tout à ne pas perdre pour leur entrée en lice dans la compétition. Tout ou presque était réuni pour que cet Angleterre-Italie se joue sur un rythme de sénateurs. Mais dans la jungle amazonienne, le choc a finalement tenu toutes ses promesses. Entre l’Italie de Cesare Prandelli, toujours joueuse, et une Angleterre « nouvelle génération » explosive, l’opposition a été belle. Et remportée par l’Italie (2-1).

Eliminée au premier tour en 2010, la Squadra Azzurra est bien partie pour ne pas connaître une telle mésaventure au Brésil. Réaliste, elle s’est immédiatement placée dans le bon wagon pour la qualification pour les 8es de finale. Grâce à son expérience mais aussi grâce aux éclairs de génie d’Andrea Pirlo et d’Antonio Candreva. En laissant filer entre ses jambes un ballon jusqu’à Claudio Marchisio, le Turinois a permis à son coéquipier de placer une frappe imparable pour Joe Hart (1-0, 35e). L’ailier de la Lazio Rome, dans le viseur du PSG, a quant à lui délivré un amour de centre pour Mario Balotelli, qui n’avait plus qu’à pousser le ballon de la tête pour doubler la mise (2-1, 50e).

Sirigu a bien suppléé Buffon

Entre-temps, les Italiens ont beaucoup subi. Emmenée par un Raheem Sterling sur la lancée de sa grande saison avec Liverpool, l’Angleterre a trouvé des décalages, s’est mise en position de marquer à plusieurs reprises, mais a manqué de précision dans le dernier geste ou est tombée sur un bon Salvatore Sirigu, remplaçant de Gianluigi Buffon (blessé à la cheville lors de l’entraînement de vendredi). Seul Daniel Sturridge, parfaitement servi par Wayne Rooney, a réussi à tromper la vigilance du gardien du PSG (1-1, 37e). 

Avec ce résultat, l’équipe de Roy Hodgson est donc dos au mur avant son prochain match, jeudi prochain face à l’Uruguay (21h). Contre une « Céleste » aussi insipide que face au Costa Rica (1-3), une prestation du même acabit que celle de ce samedi pourrait suffire. Mais réveil uruguayen ou pas, Steven Gerrard et ses coéquipiers n’ont de toute façon d’autre choix que de s’imposer s’ils veulent que leur petite escapade dans la jungle brésilienne reste un souvenir finalement pas si terrible. 

AA