Une personne remplit sa déclaration d'impôts

Le coût total des 460 niches fiscales ne reculera très légèrement de 500 millions d'euros pour atteindre 70,2 milliards.

afp.com/Miguel Medina

Selon les calculs des Echos, le coût total des 460 niches fiscales françaises ne reculera très légèrement de 500 millions d'euros cette année, pour atteindre 70,2 milliards, hors CICE. Alors que selon les lettres de cadrage envoyées par Manuel Valls à ses ministres, elles doivent baisser de 2 milliards d'euros d'ici 2015.

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La plus coûteuse de ces niches est le taux réduit de TVA à 7% pour les travaux de rénovation, qui a représenté 5,04 milliards de pertes fiscales. Le taux est passé à 10% en janvier dernier. Le crédit impôt recherche est second du top 10 dressé par les Echos, à 4,05 milliards. Il a été vertement critiqué par la Cour des comptes en septembre dernier pour son coût qui pourrait atteindre 7 milliards et le faible nombre d'entreprises qui en bénéficient. Mais son efficacité pour attirer des investissements étrangers en R&D reste importante. Viennent ensuite l'abbatement de 10% sur le montant des retraires (3,43 milliards), le crédit d'impôt pour l'emploi d'un salarié à domicile (3,51 milliards), la TVA de 7% sur la restauration (3,11% milliards), la prime pour l'emploi (2,4 milliards), l'éxonération des prestations familiales (1,95 milliard), la taxe réduite sur le diesel (1,72 milliard), le crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunts (1,64 milliard), à égalité avec la réduction d'impôt sur l'assurance-vie.

En intégrant le CICE, les niches fiscales coûtent plus de 80 milliards, soit l'équivalent du déficit public 2013. La Cour des comptes a souligné "qu'elles poursuivent des objectifs différents et parfois contradictoires entre eux", citent Les Echos.

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