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Les Etats-Unis vont réprimer la pêche illégale et créer un sanctuaire dans le Pacifique

D'après la communauté scientifique, la santé des océans — qui couvrent 72 % de la planète — et de leur écosystème s'est dégradée de manière spectaculaire depuis soixante-dix ans.

Le Monde avec AFP

Publié le 18 juin 2014 à 11h09, modifié le 18 juin 2014 à 11h09

Temps de Lecture 2 min.

Les Etats-Unis ont promis, mardi 17 juin, des mesures « historiques » pour réprimer la pêche illégale et créer le plus grand sanctuaire marin de la planète dans le Pacifique, lors d'une conférence internationale sur la protection des océans en péril.

Le secrétaire d'Etat John Kerry était l'hôte, lundi et mardi, de 80 chefs d'Etat, de gouvernement et de ministres, aux côtés d'experts et d'industriels, afin que la communauté internationale se dote d'une stratégie pour sauver les océans, menacés par le réchauffement climatique, la pollution et la surexploitation des réserves de pêche.

D'après la communauté scientifique, la santé des océans — qui couvrent 72 % de la planète — et de leur écosystème s'est dégradée de manière spectaculaire depuis soixante-dix ans. De fait, a égrené Barack Obama, « la hausse des niveaux de dioxyde de carbone provoque une acidification des océans. La pollution met en péril la vie marine. La surpêche menace toutes les espèces et les populations qui en dépendent pour leur alimentation et moyens de subsistance ».

Selon la Maison Blanche, le chef de l'exécutif a demandé à son gouvernement d'établir un plan de protection d'aires marines dans les eaux territoriales américaines, notamment autour de l'île Howland, au centre du Pacifique, au nord des archipels des Kiribati. Il s'agirait du plus vaste sanctuaire marin du monde s'étendant sur une surface de quelque 2 millions de kilomètres carrés.

TROIS MILLIONS DE KILOMÈTRES CARRÉS D'AIRES MARINES SANCTUARISÉES

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Dans cette région, les Etats-Unis entendent interdire la pêche commerciale et l'exploitation énergétique. Au total, avec les engagements d'autres pays, ce sont trois millions de kilomètres d'aires marines qui devraient être sanctuarisées, selon John Kerry.

C'est de l'Etat de Kiribati qu'était venue lundi l'annonce la plus concrète, le président de ces archipels d'Océanie, Anote Tong, interdisant dès janvier 2015 la pêche commerciale, en dépit de l'impact économique. Kiribati fait partie, avec l'archipel polynésien des Tuvalu et les Maldives dans l'océan Indien, des pays qui pourraient disparaître après la montée du niveau des océans si rien n'est fait contre le réchauffement climatique, selon l'ONU.

M. Obama a également annoncé avoir réclamé à son administration de « bâtir une stratégie nationale pour combattre la pêche pirate ». Aujourd'hui, 20 % des réserves de poissons sont pêchées illégalement, soit 26 millions de tonnes par an ; ce qui accélère la disparition de certaines espèces, selon la fondation écologiste américaine The Pew Charitable Trusts.

John Kerry a ainsi promis que tous les produits de la mer vendus aux Etats-Unis seraient « traçables », pour lutter contre la pêche illégale. Des associations écologistes ont salué « un pas en avant historique dans la lutte contre la fraude et la pêche illégale partout dans le monde ».

Le Monde avec AFP

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