"La situation est indigne de notre époque. Ce sont des visions d'un autre temps, ces enfants qui dorment à même le trottoir, dans des guenilles, parfois pieds nus. Ils s'appellent Alin, Théo ou Elena... Mais ils pourraient s'appeler Gavroche. Les gens passent devant eux comme s'ils n'existaient pas", explique le collectif sur sa page Facebook.
Les affiches sont l’œuvre d'un photographe, Marc Melki, qui suit depuis deux ans les scènes de la vie quotidienne de cette communauté dans le besoin. Interrogé par Metronews, il explique: "Ils avaient disparu pendant la campagne municipale (...) Mais depuis, ils sont revenus". Et ajoute: "(La nouvelle mairie) nous a même reçus il y a deux mois, mais rien n'a été fait. Anne Hidalgo (la nouvelle maire de Paris) s'autocongratule sur les quais de Seine, mais elle laisse des enfants dormir dans la rue".
Marc Melki estime surtout que l'urgence est là: "La situation sociale de ces familles est très grave. Elle génère des tensions dans tout le quartier". On se rappelle qu'il y a quelques jours, un jeune Roms a été tabassé à Pierrefitte-sur-Seine.