Financement des partis : Copé veut faire la loi

Le député a déposé deux propositions de loi pour renforcer la transparence financière de la présidentielle et des partis.

Source AFP

Jean-François Copé, ex-président contesté de l'UMP.
Jean-François Copé, ex-président contesté de l'UMP. © Franck Perry / AFP

Temps de lecture : 2 min

Jean-François Copé, poussé à la démission de la présidence de l'UMP par le scandale Bygmalion, a annoncé lundi qu'il avait déposé deux propositions de loi à l'Assemblée nationale pour renforcer la transparence financière de la campagne présidentielle mais aussi des partis politiques.

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Dans l'exposé de sa proposition de loi organique concernant la présidentielle, le député-maire de Meaux juge notamment que "les comptes de campagne des candidats sont d'ores et déjà l'objet d'un examen spécifique qui pourrait être utilement approfondi" et qu'il est "indispensable" de rétablir la confiance des Français à l'égard des responsables politiques. Son texte de trois articles suggère des modifications à la loi du 6 novembre 1962 relative à l'élection du président de la République.

Dispositif d'"audit interne"

L'ancien président de l'UMP propose d'élargir la compétence de la Commission nationale des comptes de campagne en imposant aux partis ou groupements qui ont soutenu un candidat de déposer des comptes certifiés établis sur la période de la campagne électorale ainsi que les pièces comptables et justificatifs nécessaires à leur contrôle. Il préconise que les comptes déposés par les partis ou groupements politiques qui ont soutenu un candidat soient pris en considération par la commission pour l'approbation, le rejet ou la réforme du compte de campagne des candidats "dans les six mois" après le dépôt des comptes. Et Jean-François Copé souhaite aussi que la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques ou, en cas de recours, le Conseil constitutionnel rende public l'ensemble des pièces comptables et justificatifs nécessaires au contrôle des comptes de campagne des candidats à la présidentielle.

Dans sa proposition de loi sur la transparence accrue des partis et groupements politiques, l'élu de Seine-et-Marne écrit notamment dans son exposé liminaire que "la mise en cause des conditions de leur fonctionnement emporte inévitablement des conséquences sur la perception qu'ont nos concitoyens du fonctionnement de la démocratie" et sur la montée de la défiance. Son texte entend ajouter des obligations à la loi de 1988 sur la transparence financière de la vie politique, notamment un dispositif d'"audit interne" aux partis politiques "exercé par un comité indépendant et objectif dont la mission sera de donner aux organes de direction (...) une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations et de lui apporter ses conseils pour l'améliorer, notamment sur le plan financier et comptable". Il suggère également d'imposer aux partis ou groupements politiques qui ont soutenu un candidat à l'élection présidentielle de déposer, dans le même délai que le candidat, des comptes certifiés établis sur la période de la campagne électorale.

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Commentaires (182)

  • Nycole

    Je confirme j'ai eu de très bons amis juifs. Avec ma meilleure amie de l'école maternelle à notre dernier RV avec maris et enfants réunis... Nous allions (enfants) ensemble à la messe et ensemble à la synagogue... Nous étions l'une et l'autre invitées à toutes les fêtes de nos deux familles.

  • jeuri75

    Quelle belle indignation pour défendre un homme contre tous,
    Certes, la présomption d'innocence doit présider à tout. "jugement populaire"
    Mais ce pré requis étant respecté, (du moins nous essayons) il me semble que la colère est à l'encontre de Copé et des autres parfaitement justifiée.
    Il nous est demandé de mettre la main à la poche pour sauver Sarkozy, pour nous dit on un léger dépassement, nous découvrons que ces gens. Ont quasiment conduit l'UMP à la faillite morale, d'image et pécuniaire, en dépassant de plus 20 millions le plafond légal, au service d'une fastueuse campagne Sarkozyenne, quand tout un chacun est sommé de se serrer la ceinture pour redresser une situation largement dégradée par ces mêmes personnes.
    Et vous voudriez que nous recevions des leçons d'un des présumés coupables.
    Notre colère, notre indignation sont trop grandes pour supporter plus, que ces gens se taisent, jusqu'aux demandent de la justice.

  • Pierre95560

    Mr Copé est la preuve si besoin était que le ridicule ne tue pas, décidément, ces politiques sont vraiment sans foi ni loi.