Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Offrir Le Monde

Le FN échoue à créer un groupe eurosceptique au Parlement européen

Marine Le Pen et son allié néerlandais n'ont pas rassemblé assez de partis eurosceptiques avant la première session du nouveau Parlement européen.

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 24 juin 2014 à 00h37, modifié le 24 juin 2014 à 08h13

Temps de Lecture 1 min.

La présidente du Front national Marine Le Pen n'a pas réussi à rassembler assez de partis eurosceptiques pour former un groupe au Parlement européen. Après un communiqué diffusé par l'allié néerlandais du FN, Geert Wilders du parti de la liberté (PVV), le frontiste Florian Philippot a confirmé cet échec à Europe 1 : « nous étions plusieurs partis, mais il faut sept pays et cette fois là, ce n'est pas passé ».

Les partis avaient jusqu'à lundi 23 juin minuit pour s'enregistrer en tant que groupe parlementaire pour la première session du nouveau Parlement européen, prévue au 1er juillet, après les élections européennes du 25 mai. Geert Wilders et Marine Le Pen avaient conclu un accord avant les élections en vue de « détruire [l'Europe] de l'intérieur », après un vote marqué par une forte poussée des eurosceptiques dans de nombreux pays.

Pour constituer un groupe, les règles européennes exigent qu'au moins sept des 28 pays membres de l'UE soient représentés : au moins 25 députés (sur un total de 751) issus de sept pays différents sont requis. Si le nombre de députés n'était pas un problème, les partis eurosceptiques ont eu du mal à concilier des points de vue parfois antagonistes.

Geert Wilders du PVV a ainsi expliqué lundi soir que coopérer au sein de ce groupe avec un parti d'extrême droite polonais, le Congrès de la nouvelle droite, taxé d'antisémitisme et de mysogynie était aller « trop loin » à ses yeux.

Il a dit espérer tout de même former plus tard un groupe parlementaire, en continuant à coopérer avec le Front national, le Vlaams Belang belge, le FPÖ autrichien et la Ligue du Nord italienne.

« Le Parti de la liberté veut un groupe parlementaire mais pas à n'importe quel prix. »

Le constat était similiaire pour le bras-droit de Marine Le Pen, Florian Philippot. Il assure :

« On aurait préféré en avoir un, mais on peut toujours le faire dans les cinq ans, il n'y a pas de date butoir. (...) On pèsera pour faire des majorités afin de faire barrage aux transferts de souveraineté par exemple. Et on fera le maximum pour peser. »

Le Monde avec AFP et Reuters

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.