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Mondial 2014 : les Bleus piqués au vif

Dos au mur après la "gifle" reçue en Ukraine (2-0), Didier Deschamps et ses joueurs mettent en avant les notions de "combat" et d'"engagement" pour créer l'exploit mardi.

Le Monde avec AFP

Publié le 17 novembre 2013 à 18h19, modifié le 17 novembre 2013 à 19h04

Temps de Lecture 3 min.

Olivier Giroud et Laurent Koscielny, à l'entraînement, dimanche, à Clairefontaine.

Dos au mur après la "gifle" reçue à l'aller vendredi en Ukraine (2-0), Didier Deschamps et ses joueurs ont mis en avant dimanche les notions de "combat" et d'"engagement", les seules capables, selon eux, d'offrir à l'équipe de France les clés de l'exploit et de la qualification pour le Mondial-2014, mardi au Stade de France. Le technicien français a tenté de distiller la recette miracle pour renverser une situation très compromise, une manière habile également pour lui de pointer du doigt tout ce qui a manqué aux Bleus lors du barrage aller, vendredi à Kiev.

"La qualité technique fait la différence mais s'il n'y a pas l'intensité dans l'engagement, c'est plus difficile que la qualité technique prenne le dessus. Il faut faire un match total dans l'engagement, l'effort. Il ne faudra pas aller à l'abordage et faire preuve d'impatience mais il faut faire un match de haut niveau, hors normes. On doit les mettre sous pression, aller les chercher. Mardi, il faudra être dans le combat. On a cette capacité de révolte et on doit le faire. (...) Dans la détermination, la volonté, il faudra avoir une aptitude à enchaîner les efforts, à faire les efforts les uns pour les autres. Le match doit être total dans tous les compartiments du jeu."

CARENCES DES TROUPES

Les mots du sélectionneur seront-il suffisants pour piquer dans leur orgueil des joueurs passés totalement à côté de leur sujet à Kiev ? Sans vouloir accabler qui que ce soit, Deschamps n'a pas caché les carences de ses troupes, tout en voulant toujours se projeter vers le rendez-vous au Stade de France. "Il y a eu un premier match où, au-delà de la qualité individuelle et technique, il y a eu une équipe qui a joué un match de haut niveau, alors que nous on a joué le match mais ça a été un match ordinaire. Le haut niveau c'est ça. Les joueurs l'ont et s'il y a un match où il faut le démontrer c'est mardi", a-t-il expliqué.

"Le premier qui doit y croire c'est moi, a-t-il aussi relevé. Pour réussir quelque chose qui sort de l'ordinaire, il faut se mettre dans l'idée que c'est possible. Ca demande beaucoup de choses mais c'est possible."

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Pour partir à la guerre, encore faut-il ne pas se tromper dans le choix des soldats. Le manque d'implication et de volonté de certains en Ukraine pose forcément la question des possibles changements à venir pour le retour. Deschamps a avoué qu'il songeait à effectuer des modifications dans son onze de départ, sans entrer dans les détails. "J'aurai des choix à faire et je mettrai ceux qui sont les plus aptes à faire le match qu'on doit faire, a-t-il affirmé. Mais c'est collectivement qu'il faut dégager une force pour bousculer l'adversaire."

"LA RAGE DE VAINCRE"

Et les joueurs dans tout ça ? L'attaquant Olivier Giroud, pourtant hors sujet à l'aller, s'est voulu martial en se disant "prêt à mourir sur le terrain pour y arriver". "J'ai beaucoup de rage en moi qui j'espère va se transformer en énergie positive pour leur rentrer dedans. J'ai limite marre de parler, j'ai envie d'être sur le terrain parce que ça me démange", a-t-il poursuivi.

Reste à savoir s'il débutera encore la rencontre après sa terne prestation, qui s'ajoute à d'autres sorties similaires ces dernières semaines avec Arsenal. Les Bleus ont-ils conscience d'avoir rendu une copie indigne d'un match de cette importance? "On s'est fait bouffer dans l'engagement", a admis Mathieu Valbuena, qui pourrait suppléer un Samir Nasri inutile au poste de meneur contre les Ukrainiens.

Pour trouver des raisons d'y croire, "il faudra se sublimer, la situation n'est pas insurmontable". "On a été touché dans notre amour-propre, on aura la rage de vaincre", a également estimé le Marseillais, qui a peut-être payé la formation d'un axe Ribéry-Nasri au sein du groupe France. Maintenant, place aux actes.

Le Monde avec AFP

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