VIDEOS. SNCM : Veolia prêt à vendre sa part pour un euro symbolique

 

VIDEOS. SNCM : Veolia prêt à vendre sa part pour un euro symbolique

    Plus personne ne veut de la SNCM. Les Corses, asphyxiés par le blocage du fret et des passagers, veulent en finir avec les grèves à répétition de la compagnie qui empêche la desserte touristique en pleine saison.

    Veolia Environnement, actionnaire de la société en grande difficulté, a de son côté confirmé ce jeudi vouloir vendre ses parts pour un euro symbolique. Et le PDG de Veolia d'assurer sur BFM Business que l'autre actionnaire, Transdev, souhaite en faire de même. D'ailleurs, «la perte des plus 100 millions d'euros d'encours» possédés par Veolia dans la SNCM est «budgétée dans les comptes».

    L'Etat, quant à lui, espère pouvoir acter un redressement judiciaire d'ici la fin de l'année 2014 pour éviter de devoir payer les dettes de la compagnie.

    QUESTION DU JOUR.

    «C'est la seule solution pour effacer les amendes de Bruxelles», défend sur la chaîne économique le patron de Veolia, Antoine Frérot. Mais, regrette-t-il, «les syndicats rejettent toujours cette solution». En assemblée générale, les marins ont toutefois suspendu leur mouvement ce jeudi matin après dix-sept jours de grève.

    Mercredi soir, un accord avait été trouvé avec les actionnaires permettant d'écarter le redressement judiciaire pour une période de quatre mois. A la suite de cet accord, le secrétaire d'Etat aux Transports Frédéric Cuvillier a estimé que les conditions d'une sortie de crise «semblaient réunies».

    VIDEO. Frérot (PDG Veolia) défend la solution d'un redressement judiciaire

    Les socioprofessionnels corses reçus à Matignon

    En parallèle, les commerçants corses et professionnels du tourisme seront reçus dans l'après-midi à Matignon par Manuel Valls. L'économie de l'île de Beauté est en effet fortement impactée par le mouvement des marins grévistes. Le fret bloqué, nombre de rayons se vident dans les supermarchés. Les agriculteurs, notamment producteurs d'agrumes, n'ont pu exporter leur marchandise depuis quinze jours. Les hôteliers connaissent également des annulations de réservations record.

    «Cette compagnie, on n'en veut plus», a ainsi lancé sur RMC le représentant du collectif des petits patrons de l'île (CGPME), Jean-André Miniconi. Son organisation, qui a manifesté mercredi devant la préfecture de Bastia, compte demander au Premier ministre d'arranger un report de leurs charges pour compenser les pertes de leurs entreprises.

    VIDEO. Pénurie dans les supermarchés corses avec la grève

    VIDEO. SNCM : Bruxelles ne reviendra pas sur la dette de 440 millions d'euros