Le décret relatif à la mention «fait maison» a été publié dimanche au journal officiel, mettant en avant des plats entièrement élaborés «sur place», à partir de «produits bruts», n'ayant subi «aucune modification», pour valoriser le «savoir-faire» des restaurateurs. Il entrera en vigueur mardi.
Les professionnels du secteur s'interrogeaient jusqu'ici sur plusieurs points de ce décret, notamment sur la définition exacte d'un «produit brut». Selon le texte, «un produit brut […] est un produit alimentaire n'ayant subi aucune modification importante y compris par chauffage, marinage, assemblage ou une combinaison de ces procédés». «Le but de ce décret est la reconnaissance de l'acte de cuisiner, reconnaître un savoir-faire par rapport à une cuisine d'assemblage, en donnant au consommateur une information simple et fiable», a expliqué à l'AFP la secrétaire d'État au Commerce et à la Consommation, Carole Delga.
«Peuvent entrer dans la composition d'un plat fait maison, les produits qui ont été réceptionnés par le professionnel épluchés, - à l'exception des pommes de terre -, pelés, tranchés, coupés, découpés, hachés, nettoyés, désossés, dépouillés, décortiqués, taillés, moulus ou broyés»; mais aussi «fumés, salés, réfrigérés, congelés, surgelés», ou encore «conditionnés sous vide», poursuit le décret.
«Les frites surgelées par exemple ne pourront pas entrer dans ce décret. Cela signifie que