Situées à une vingtaine de kilomètres du site, des rizières ont à nouveau été contaminées par des opérations de déblaiement de la partie
supérieure du réacteur numéro 3 de la centrale de Fukushima, entreprises l’année
dernière. Ce n’est pourtant que maintenant que les habitants ont été mis au
courant. “Il s’agit de plusieurs rizières de Minami Soma, à plus de 20 km
du complexe nucléaire, où l’on a détecté du riz dont la contamination dépasse
la norme de césium radioactif de 100 becquerel/kg. Le taux maximal mesuré a été
de 180 becquerel/kg”, relate le Fukushima Minyu, le quotidien régional.

Une fois de plus, l’opérateur Tokyo Electric Power (Tepco)
ainsi que le gouvernement sont critiqués pour leur manque de transparence :
d’après la NHK, “le riz n’a pas été commercialisé, mais ni le ministère ni
la compagnie d’électricité n’avaient alerté la municipalité, ce qui provoque
actuellement la colère des habitants”. “Au total, 4 000 milliards
de becquerels se seraient échappés au moment des travaux de déblaiement en août
2013, d’après les estimations de Tepco”, écrit le Mainichi Shimbun.