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AboBrevet
Airbus imagine des selles de vélo en guise de sièges d'avion

Si vous n'aimez déjà pas voyager en avion aujourd'hui pour des raisons de confort, gageons que cet article ne va pas vous aider à les apprécier davantage à l'avenir. En effet, selon le Washington Post, Airbus a déposé aux USA un brevetpour des sièges qui n'ont rien à envier aux «instruments de torture médiévale» et qui permettraient aux compagnies low-cost de remplir davantage encore leurs appareils. Donc de réduire leurs coûts.

Le quotidien américain illustre son article à l'aide de schémas montrant à quoi ressembleront ces nouveaux fauteuils. Adieu, les moelleux rembourrages, les coussins, la petite tablette et les prises en tous genres. Place à des espèces de strapontins de théâtre posés sur une barre métallique, avec des sièges et des accoudoirs rigides qui peuvent se rabattre. L'assise ressemble en outre comme deux gouttes d'eau à une selle de vélo. Autre constat selon l'angle des jambes: le passager n'a plus l'espace nécessaire pour s'asseoir, il devra rester mi-assis, mi-debout.

Tester les limites des passagers

A vue de nez, ces sièges risquent fort de rendre les voyages particulièrement pénibles. «Ce confort réduit reste tolérable pour les passagers tant que la durée de vol n'excède pas une ou plusieurs heures», se défend le constructeur aérien français. Airbus reconnaît en outre ouvertement que l'idée est de tester les limites de tolérance des passagers.

Si Airbus a déposé un brevet, cela ne veut pas dire que ses sièges nouvelle génération équiperont forcément ses avions. «Beaucoup, si ce n'est la plupart, de ces concepts ne seront jamais développés. Mais si notre technologie devenait cohérente pour les avions dans un futur proche, notre travail sera protégé», a expliqué Mary Anne Greczyn, la porte-parole du constructeur dans le Los Angeles Times.

Pour rappel, la compagnie à bas prix Ryanair avait entrepris des discussions avec l'avionneur Boeing sur de nouveaux sièges en 2009 déjà. Afin de gagner en rentabilité, il envisageait de faire voyager certaines personnes debout, pour augmenter le nombre de passagers sur chaque vol. En échange, les places auraient été proposées avec une réduction d'au moins 50%. Devant le tollé, le projet avait été abandonné.