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Des cinéastes israéliens demandent un cessez-le-feu à Gaza

Alors que leurs films sont présentés au festival de Jérusalem, Ronit et Schlomi Elkabetz, Navi Lapid, Keren Yedaya et d’autres réalisateurs demandent à leur gouvernement d’arrêter l’intervention militaire.

Le Monde

Publié le 15 juillet 2014 à 20h12, modifié le 19 août 2019 à 14h49

Temps de Lecture 1 min.

Dans un appel reproduit par Screen International, publication professionnelle, huit cinéastes israéliens dont les films sont présentés au festival de Jérusalem, organisé du 10 au 20 juillet, en appellent à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. « Les enfants de la bande de Gaza ne bénéficient pas de la protection du système du Dôme de fer, écrivent Efrat Corem, Ronit Elkabetz, Shlomi Elkabetz, Tali Shalom Ezer, Shira Geffen, Bozi Gete, Nadav Lapid et Keren Yedaya. Ils ne disposent pas d’espaces résidentiels sécurisés, ni de sirènes. Les enfants qui vivent aujourd’hui à Gaza sont nos partenaires pour la paix de demain. La tuerie et l’horreur que nous infligeons ne font que repousser plus loin toute solution diplomatique. »

Shlomi Elkabetz, Tali Shalom Ezer, Keren Yedaya, Efrat Korem, Shira Geffen, Nadav Lapid lors de la conférence de presse au festival de Jérusalem, le 14 juillet.

Ce texte a été présenté lors d’une conférence de presse, lundi 14 juillet. Les réalisatrices Shira Geffen et Keren Yedaya ont lu les noms d’enfants tués à Gaza lors des affrontements des derniers jours, en précisant : « Ce n’est pas une provocation, il est naturel de leur donner un nom et de se souvenir. »

Les réalisateurs mettent également en cause l’impartialité des médias dans la couverture du conflit : « Ceux qui filment la souffrance des Israéliens devraient être assez courageux et honnêtes pour filmer également les morts et les destructions à Gaza et raconter aussi cette histoire. La douleur des Israéliens et des Palestiniens ne peut être distinguée, et l’une ne cessera pas tant que l’autre durera. »

Navi Lapid, l’auteur de L’Institutrice, présenté lors du dernier Festival de Cannes à la Semaine de la critique, a déclaré à Screen International : « J’espère que ce n’est qu’un premier pas et que les cinéastes israéliens se feront plus actifs et plus influents en tant que tels dans la vie politique israélienne. »

 

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