Une fusion Nord-Pas-de-Calais-Picardie? Aubry dit non
L'idée de fusionner le Nord Pas de Calais avec la Picardie, votée mardi par les députés socialistes, ne passe pas auprès de Martine Aubry. L'un de ses proches parle même de "diktat" du gouvernement.

Quand Martine Aubry a appris la nouvelle mardi matin, sa réaction a été sans appel. Pas question d'accepter la fusion entre la région Nord-Pas-de-Calais et la Picardie, comme le prévoit la nouvelle carte de France votée en réunion par les députés socialistes. "On a tout de suite voulu réagir. Nous nous sommes vite concertés vu la brutalité de l'annonce", raconte au JDD.fr Gilles Pargneaux, premier secrétaire fédéral du Nord. Décision est prise de publier un communiqué . Le texte est signé notamment par Martine Aubry, le président du Conseil général du Nord Patrick Kanner, Pierre de Saintignon, premier vice-président du Conseil régional Nord-Pas-de-Calais, Gilles Pargneaux et huit des neuf députés socialistes du Nord. Dès la publication du texte, ils reçoivent des coups de fil de l'Elysée et de Matignon.
"C'est pas le moment!"
Sur la forme, ils dénoncent une "méthode abrupte". Gilles Pargneaux va même jusqu'à parler de "diktat de la part des autorités gouvernementales". La version initiale prévoyait le maintien de la région Nord-Pas-de-Calais en tant que telle. Mais finalement, l'idée d'une fusion a été retenue. "Ils annoncent une nouvelle carte et une heure après, ils demandent aux députés socialistes de la voter sans aucune concertation", dénonce le socialiste.
Sur le fond, ils estiment qu'une fusion du Nord-Pas-de-Calais avec sa voisine picarde serait "une aberration économique et sociale" en raison de la " situation particulièrement difficile" des deux régions. "Les conséquences de cette fusion seraient donc extrêmement préoccupantes pour les habitants de nos collectivités compte tenu qu'il s'agit de deux régions parmi les moins riches de la métropole", affirment les signataires. "C'est pas le moment!" s'agace Gilles Pargneaux.
En ayant rendu publique leur opposition, les socialistes du Nord espèrent faire monter la pression sur les députés alors que la nouvelle carte sera débattue via un amendement en séance, mercredi soir ou jeudi matin.
Source: leJDD.fr

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