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Gaza : Palestiniens et Israéliens toujours pas d'accord sur un cessez-le-feu

Après dix jours de bombardements, plus de 230 victimes et une brève trêve « humanitaire », les deux camps discutent actuellement en Egypte.

Le Monde avec AFP

Publié le 16 juillet 2014 à 03h59, modifié le 17 juillet 2014 à 21h29

Temps de Lecture 2 min.

Après dix jours de bombardements, plus de 230 morts et une première trêve rejetée par le Hamas, les deux camps discutent actuellement en Egypte.

Après une tentative ratée, un nouvel espoir de cessez-le-feu se profile entre Israël et le Hamas. Officiellement, rien n'est encore conclu entre les deux camps, dont des délégations sont toujours au Caire pour tenter d'obtenir un compromis. En attendant, dix jours de combats ont coûté la vie à au moins 237 Palestiniens, dont une majorité de civils, et fait plus de 1 700 blessés, selon l'ONU.

Les discussions tournent autour d'une trêve à partir de 6 heures du matin, vendredi 18 juillet. Un responsable israélien a annoncé à la BBC qu'un accord avait été trouvé, mais que le gouvernement n'avait pas encore donné son feu vert.

Côté palestinien, on a nuancé ces informations. Un porte-parole du Hamas a évoqué « des information inexactes. Des efforts sont en cours, mais il n'y a pas d'accord pour le moment ». « Il y a quelque chose sur la table, mais rien de finalisé », a ajouté Abou Shanab, un responsable du Fatah, le mouvement du président palestinien, Mahmoud Abbas, également présent dans la capitale égyptienne.

Les autorités égyptiennes, qui jouent à nouveau les médiateurs, n'étaient pas en mesure de confirmer dans l'immédiat la conclusion de cet accord. Le ministre des affaires étrangères français, Laurent Fabius, doit se rendre vendredi en Egypte et en Israël pour participer aux discussions.

Lire notre analyse sur le rôle de l'Egypte : Article réservé à nos abonnés Conflit israélo-palestinien : l'Egypte, médiateur à sens unique

CINQ HEURES D'ACCALMIE

Jeudi matin, une trêve « humanitaire » a été acceptée par les deux camps. Cette « fenêtre » a duré cinq heures et a permis aux habitants de Gaza de sortir dans les rues sans crainte de bombardements. Ils en ont profité pour faire le plein de denrées, recharger leurs téléphones ou chercher de l'argent aux banques, comme le rapporte l'envoyé spécial du Washington Post.

Mais, dès la fin de la trêve, les hostilités ont repris de part et d'autre : une roquette tirée de Gaza s'est abattue sur un terrain vague près d'Ashkelon, et l'armée israélienne a riposté avec des raids aériens. Quatre enfants ont été tués, trois après une frappe sur le quartier de Sabra, au centre de la ville de Gaza, et un dans un bombardement à Khan Younès. L'hôpital d'Al-Wafa, où résident 14 patients dont certains dans le coma ou paralysés, a également été bombardé par des chars israéliens, faisant plusieurs blessés.

La veille, dans la nuit de mercredi à jeudi, Israël a mené 37 raids sur une soixantaine de « cibles ». Une source militaire a également affirmé qu'Israël avait repoussé dans la matinée au moins une dizaine de combattants du Hamas qui tentaient de s'infiltrer par un tunnel.

Mercredi, toute la bande de Gaza s'est émue de la mort de quatre enfants, tués par un missile israélien alors qu'ils jouaient sur une plage. Cette bavure, sur laquelle Tsahal a annoncé avoir ouvert une enquête, s'est déroulée sous les yeux des journalistes de la presse internationale, qui ont pu relayer le drame.

Lire notre reportage sur les lieux des bombardements : Deuil à Gaza : « Comment peut-on tirer sur des enfants qui courent »
La dépouille d'un des jeunes enfants tués le 16 juillet sur une plage de Gaza.

 

Le Monde avec AFP

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