Un bateau de la SNCM (Société nationale Corse Méditerrannée), le 27 mars 2014 dans le port de Marseille

Un bateau de la SNCM (Société nationale Corse Méditerrannée), le 27 mars 2014 dans le port de Marseille

afp.com/Boris Horvat

18 millions d'euros pour 16 jours de grève. D'après la présidente de l'Agence du tourisme de Corse (ATC), Vanina Pieri, la grève à la SNCM a provoqué une perte d'au moins 1% du chiffre d'affaires annuel du tourisme corse, soit "a minima" 18 millions d'euros, sur la base de 1,8 milliard d'euros de CA annuel.

Publicité

Ce chiffre de 18 millions ne tient pas compte de l'impact sur la valeur ajoutée, le PIB et l'emploi qui sera évalué "d'ici la fin de l'année". "Nous pouvons craindre que certaines entreprises de petite taille subissent de plein fouet", l'effet de cette grève a ajouté Vanina Pieri devant l'Assemblée de Corse. Elle a notamment mentionné l'agriculture, particulièrement touchée avec "des pertes irréversibles sur des denrées périssables".

Concernant spécifiquement le tourisme, Vanina Pieri, qui est aussi conseillère exécutive, a souligné que le prix aurait été "plus lourd" si l'ATC "n'avait anticipé des solutions face à une baise du trac maritime qui a débuté en 2011". Entre avril et octobre 2014, une offre de 120 000 sièges aériens supplémentaires a ainsi été débloquée. "Quand le maritime baisse de 3% en 2013, l'aérien progresse de 7,9%", a souligné Vanina Pieri. Elle a enfin exprimé "un optimisme prudent sur le reste de la saison touristique", rappelant que celle-ci ne démarre véritablement qu'à la mi-juillet et qu'une part importante de la clientèle étrangère se rend en Corse par la mer au départ de l'Italie.







Publicité