Les télécoms français rejoignent l'Open Internet Project, le front anti-Google
La Fédération française des télécoms rallie l'Open internet project, fronde européenne contre l'hégémonie de Google sur les moteurs de recherche.
Petit à petit, l'OIP fait son nid. L'Open Internet project, une coalition de 400 acteurs européens du web voulant faire vaciller le géant Google, compte un renfort de poids. La Fédération française des télécoms a annoncé le 18 juillet rejoindre la fronde. Pas étonnant, tant elle ne cesse d'attaquer les géants du Net, coupables selon elle de concurrence déloyale : ils captent de la richesse mais ne pas soumis aux mêmes obligations que les opérateurs télécoms.
Pour Olivier Sichel, co-fondateur de l'Open Internet Project, "l’adhésion de la FFTélécoms est le symbole de la crédibilité acquise par l’OIP dans sa lutte contre les abus de position dominante en matière numérique. Elle sera un atout décisif dans les actions que nous allons mener pour défendre un internet concurrentiel et dynamique".
Les télécoms, bras armé anti-google pour montebourg
L'OIP avait été créée le 15 mai à Paris, lors d'un colloque durant lequel Arnaud Montebourg, ministre de l'Economie, avait exprimé sa volonté de renforcer les opérateurs télécoms européens pour en faire une arme efficace contre l'hégémonie de Google. L'association regroupant des producteurs de contenus et éditeurs de moteurs de recherche thématiques a déposé plainte contre Google auprès de la Commission européenne pour "abus de position dominante".
Les télécoms français rejoignent l'Open Internet Project, le front anti-Google
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