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Malaysia Airlines survivra-t-elle à une deuxième catastrophe ?

L'action de la compagnie aérienne s'est écroulée de 17,8 % à l'ouverture de la Bourse de Kuala Lumpur avant de reprendre  quelques points.

Le Monde

Publié le 18 juillet 2014 à 14h34, modifié le 21 juillet 2014 à 10h56

Temps de Lecture 1 min.

Une partie de l'avion sur le lieu du crash, près du village de Hrabove, en Ukraine, le 18 juillet.

Malaysia Airlines survivra-t-elle à un deuxième crash de l'un de ses appareils en quatre mois ? L'action de la compagnie aérienne s'est écroulée de 17,8 % à l'ouverture de la bourse de Kuala Lumpur, vendredi 18 juillet, avant de reprendre quelques points.

La compagnie aérienne, connue pour ses pertes perpétuelles, systématiquement épongées par l'Etat malaisien, a déjà perdu près d'un tiers de sa valeur depuis la disparition inexpliquée de son vol MH370 en mars, entre Kuala Lumpur et Pékin, avec 239 personnes à bord.

Lire (édition abonnés) : Article réservé à nos abonnés Un tragique air de déjà-vu à Kuala Lumpur

Interrogé par le Guardian, Mohsin Aziz, analyste à la Maybank, estime qu'« aucune compagnie dans l'histoire de l'aviation n'a connu deux tragédies de cette ampleur en l'espace de quatre mois ».  

« Avant même le deuxième crash, j'étais très sceptique sur la possibilité pour la compagnie de survivre au-delà du deuxième semestre de 2015. Elle connaît actuellement de grosses pertes. Cela va probablement accélérer le processus. »

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Sollicité par l'agence de presse AP, M. Aziz explique que la compagnie malaisienne perd actuellement 1,6 million de dollars par jour. « Il n'y aura pas de miracle », selon lui. AP rappelle que la compagnie aérienne est dans le rouge depuis trois ans et que ses pertes ont atteint 363 millions de dollars l'année dernière.

En mars, après la disparition du Boeing 777, Shukor Yusof, analyste chez Standard & Poors Capital IQ, expliquait à l'AFP que la compagnie connaissait depuis longtemps de graves problèmes structurels. « Ils sont complètement en queue du peloton et ne survivent que grâce [au soutien de] Khazanah », le fonds malaisien étatique, jugeait-il.  Pour AP, ce déficit structurel s'expliquait en partie par la présence de l'Etat au capital, obligeant la compagnie à desservir certaines liaisons à perte.

Après ce second crash, certains passagers pourraient redouter un « jamais deux sans trois ». Notamment en Asie et en Chine, où les superstitions ne sont pas prises à la légère. Pour preuve, si Airbus a baptisé A330-800 et A330-900 les deux versions remotorisées de son long-courrier, c'est parce que les chiffres 8 et 9 sont réputés porter chance en Asie.

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