Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Une manifestation en soutien à Gaza autorisée mercredi à Paris

Trois peines de quatre à dix mois de prison avec sursis ont été prononcées lundi soir par le tribunal correctionnel de Paris pour des violences liées à la manifestation de samedi.

Le Monde

Publié le 21 juillet 2014 à 16h49, modifié le 21 juillet 2014 à 23h05

Temps de Lecture 2 min.

A Paris, lors d'une manifestation en soutien aux Palestiniens de Gaza, le 13 juillet.

Changement de stratégie du côté de la préfecture de police de Paris. Après avoir interdit samedi 19 juillet une manifestation à Paris en soutien à Gaza, qui a dégénéré en affrontements entre la police et une partie des manifestants, un nouveau rassemblement a été autorisé mercredi 23 juillet dans la capitale, selon des informations obtenues par Le Monde.

La manifestation, organisée à l'appel du Col­lectif national pour une paix juste et durable entre Israé­liens et Palestiniens – qui rassemble de nombreux partis, syndicats et associations – s'élancera à 18 h 30 de Denfert-Rochereau vers les Invalides. Le service d'ordre sera assuré par la CGT, qui fait partie du comité organisateur, au côté de la Ligue des droits de l'homme, du Nouveau Parti anticapitaliste, ou encore de l'Union nationale des étudiants de France.

Selon Le Parisien, la préfecture a décidé de ne pas interdire ce rassemblement parce qu'elle estime qu'il s'agit « d'organisateurs sérieux et responsables ». Ils ont déjà défilé dans le quartier des Invalides « sans aucun souci », a précisé le cabinet du préfet au quotidien. 

« IRRESPONSABILITÉ »

Samedi, entre 6 000 et 7 000 personnes ont participé à un défilé qui avait été interdit la veille par la préfecture. Après les heurts qui opposèrent des manifestants à la police, les organisateurs du rassemblement ont établi un lien direct « entre l'interdiction de la manifestation et la façon dont ça s'est passé. »

Ils avaient également déploré l'usage de « gaz vomitifs et de tirs de Flash-Ball sur des personnes assises par terre en train de faire un sit-in ». Au total, 44 personnes ont été interpellées, selon la préfecture, et 19 étaient toujours en garde à vue lundi.

Le gouvernement, qui avait défendu l'interdiction du rassemblement, a estimé, comme l'a expliqué le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, que « ce qui a occasionné les débordements, c'est l'irresponsabilité de ceux qui (...) ont bravé cette interdiction ».

Trois peines allant de quatre à dix mois de prison avec sursis et une relaxe ont été prononcées lundi soir par le tribunal correctionnel de Paris lors des premiers procès en comparution immédiate liés à la manifestation.

VIOLENCES « INTOLÉRABLES » À SARCELLES

Cours en ligne, cours du soir, ateliers : développez vos compétences
Découvrir

Pourtant, les rassemblements en soutien à Gaza dans le reste de la France se sont déroulés sans heurts. Seule la manifestation à Sarcelles, qui avait également été interdite, a également donné lieu dimanche à des scènes de violence. De nombreux commerces de la ville ont été mis à sac, notamment une épicerie casher qui avait déjà été visée par un attentat à la grenade en septembre 2012.

Le premier ministre, Manuel Valls, avait qualifié les débordements de Sarcelles d'« intolérables ».

« Rien en France ne peut justifier la violence, rien ne peut justifier qu'on s'en prenne à des synagogues, à des épiceries, des magasins, des institutions juives. »

Le ministre de l'intérieur et François Hollande ont rencontré lundi les représentants des cultes religieux, pour tenter d'apaiser ce climat délétère. Le recteur de la mosquée de Paris et président du Conseil français du culte musulman, Dalil Boubakeur, a lancé « un appel général et solennel à la paix, à l'apaisement, au calme, à la retenue ».

Le Monde

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.