Le bras de fer opposant Amazon et Hachette Book Group se poursuit. Le géant voudrait imposer des conditions commerciales au groupe d’édition qui refuse de s’y plier. L’affaire fait des vagues et les auteurs ont mis en ligne une pétition invitant les écrivains et les lecteurs à les soutenir.

Mais cette initiative ne s’arrête pas là.
300 auteurs ont signé la pétition parmi lesquels : Paul Auster, Stephen King ou Donna Tartt, et, Douglas Preston à l’initiative de l’action.

D. Preston a écrit aux signataires et explique la suite de l’action : « Cette lutte avec Amazon va sûrement se poursuivre encore un certain temps. Notre groupe, que nous appelons “Authors United” (’Union des Auteurs”), est en train de développer une stratégie à long terme au cas où nos efforts ne seraient pas efficaces. Je vous tiendrai au courant ».

Les auteurs les plus riches se sont d’ailleurs cotisés pour acheter une pleine page dans le New York Times à paraître dans le quotidien américain prochainement. Les noms des signataires de la pétition y figureront tous.

Il poursuit : « Ensemble, notre groupe comprend un panel des meilleurs écrivains de langue anglaise, avec à leur actif, des milliards de livres vendus […]. Je voudrais particulièrement faire remarquer que beaucoup d’auteurs débutants ont eu le courage de signer cette lettre. La récente tentative d’Amazon de nous décrire comme une bande de riches, des auteurs de bestsellers qui essaient seulement de protéger leurs revenus, ne fonctionnera pas. »

Le courrier remercie les lecteurs qui se sont engagés dans la lutte avec les auteurs. La lettre s’achève en précisant : « Nous avons du pouvoir, peut-être même assez pour faire face à l’une des plus grandes compagnies au monde ».

Amazon a récemment proposé aux auteurs de les rétribuer 100% des royalties jusqu’à la fin du conflit. Par ailleurs, des auteurs indépendants ont lancé une pétition pro-Amazon.

Le conflit entre Hachette et Amazon dure depuis plusieurs semaines et entraîne une mauvaise disponibilité des livres édités par l’éditeur sur le site marchand et un manque à gagner pour les écrivains.

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Source : The BookSeller