220 silhouettes pour "Bring Back Our Girls"

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220 silhouettes pour "Bring Back Our Girls"

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boko haram veut échanger les lycéennes contre des prisonniers
boko haram veut échanger les lycéennes contre des prisonniers
© reuters

La Maire de Paris Anne Hidalgo et l'ancienne Première dame Valérie Trierweiler se mobilisent. Elles ont inauguré lundi une exposition éphémère "Bring Back Our Girls" pour la libération des 220 jeunes Nigérianes enlevées par Boko Haram il y a plus de trois mois.

L'exposition "Bring Back Our Girls" ("Ramenez nos filles") propose pendant un mois de découvrir 220 silhouettes arborant les prénoms des jeunes Nigérianes enlevées, reliées entre elles par des chaînes. Elle se tient pour un mois Place de la République à Paris.

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Dans un communiqué, la Mairie de Paris précise que l'exposition vise à "rappeler aux nombreux Parisiens et touristes qui fréquentent cette place que l'avenir de ces lycéennes nous concerne toutes et tous".

La manifestation est soutenue par les fondations Elle, Kering, Raja-Danièle Marcovici, et la télévision de la diversité numéro 23 qui œuvre au service des femmes dans le monde.

Le président nigérian à la rencontre des familles

Le président nigérian Goodluck Jonathan a rencontré pour la première fois le 22 juillet à Abuja des parents des lycéennes kidnappées par les islamistes de Boko Haram.

La délégation était composée de 150 habitants de Chibok, localité où l'enlèvement a eu lieu. 57 lycéennes qui sont parvenues à s'échapper étaient également du voyage.

Le rapt des adolescentes âgées de 12 à 17 ans le 14 avril dernier a suscité une forte mobilisation sur les réseaux sociaux. Le hastag a été relayé sur Twitter dans le monde entier. Il a notamment été repris par de nombreuses personnalités Michelle Obama ou Hillary Clinton.

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