Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Hautes-Pyrénées : le mur antimigrants construit près de Tarbes a été détruit

Le mur bloquant l’accès à un hôtel destiné à accueillir des demandeurs d’asile, à Séméac, construit lundi par des opposants à ce projet, a été détruit par ces mêmes riverains.

Le Monde avec AFP

Publié le 26 juillet 2017 à 13h24, modifié le 26 juillet 2017 à 13h24

Temps de Lecture 1 min.

Un migrant dort près de la porte de la Chapelle, à Paris.

Un mur de 1,80 mètre de haut sur 18 mètres de long avait été érigé par des riverains pour protester contre la transformation d’un hôtel de leur « quartier résidentiel » en centre d’accueil pour migrants. « Un symbole très choquant », du propre aveu du responsable du collectif qui en était à l’origine.

Deux jours après avoir construit ce mur bloquant l’accès à un hôtel destiné à accueillir des demandeurs d’asile, à Séméac, près de Tarbes, ces opposants l’ont finalement eux-mêmes détruit. Une destruction confirmée par la préfecture.

« Ce [mercredi] matin, on l’a fait tomber. On avait fait des propositions qui ont été acceptées par l’Adoma [ex-Sonacotra, qui va gérer le centre d’accueil]. On est satisfaits », a déclaré le responsable du collectif d’opposants, Laurent Teixeira.

« Nos propositions ont été validées par l’Adoma et sont relatives à la scolarisation des enfants dès la rentrée et à des discussions régulières avec les différents acteurs. L’Adoma mettra les moyens nécessaires, notamment en personnel » pour un bon fonctionnement du centre d’accueil, a-t-il ajouté.

« On n’est pas des antimigrants »

« Choquant », a reconnu M. Teixeira, ce mur « a permis que le centre se fasse dans les meilleures conditions. On a réussi à les alerter », estime-t-il. Et d’assurer : « On n’est pas des antimigrants ». Si les demandeurs d’asile « sont heureux » dans le centre, ils seront heureux de vivre avec la communauté qui les entoure, a-t-il souligné.

Situé à Séméac, commune de 5 000 habitants de la banlieue de Tarbes, cet hôtel Formule 1 dont l’accès avait été bloqué fait partie des 62 établissements à bas coût du groupe AccorHotels rachetés par la SNI (filiale de la Caisse des dépôts) pour devenir des structures d’hébergement et d’accueil, gérées par Adoma.

Ce nouveau dispositif d’hébergement de migrants dans des hôtels à bas coût, à l’initiative du ministère de l’intérieur, a commencé à faire des vagues dans certaines communes. Mais c’est la première fois qu’une action aussi symbolique était entreprise par des riverains.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.