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Un magnat de l'immobilier épouse une mannequin issue d'un pays communiste avant de devenir président des États-Unis, le tout sous l'œil attentif des services secrets russes. L'histoire révélée par le magazine américain Politico et relayée par Les Échos , tient du scénario de film d'espionnage. Si les liens, supposés, entre Donald Trump et les services secrets russes pendant la campagne présidentielle ont été abondamment commentés, et font l'objet de plusieurs enquêtes, il aurait été dans le viseur du KGB depuis... 40 ans.
En 1977, Donald Trump a 31 ans et gère de florissants investissements immobiliers à la suite de son père. C'est cette année-là qu'il épouse Ivana Zelnickova, mannequin tchèque et donc citoyenne d'un pays communiste, ce qui suscite l'attention de services secrets américains et russes en pleine guerre froide, explique Politico. Le KGB voyant dans la ressortissante de l'un de ses pays satellites une parfaite porte d'entrée sur un businessman en pleine ascension. D'après des dossiers tchèques déclassifiés, si les faits et gestes, et notamment le courrier, du jeune couple sont scrutés, le père d'Ivana obtient, lui, de pouvoir se rendre aux États-Unis en échange de « nouvelles du couple », précise Les Échos.
Approché par le KGB
Mais selon Politico, tout se serait accéléré avec la Perestroïka de Gorbatchev à partir de 1985. En 1986 et durant les années qui suivent, Donald Trump rencontre plusieurs fois Yuri Dubinin, ancien ambassadeur aux Nations unies puis aux États-Unis, pour des discussions autour d'un projet immobilier en Russie. Un projet pour lequel le magnat américain se rend à Moscou à de nombreuses reprises, où il est approché par le KGB, qui aurait pu chercher à le « retourner ». D'après Politico, c'est aussi lors de l'un de ses voyages dans les années 1990 que les services secrets russes auraient pu avoir connaissance des ambitions politiques présidentielles de Donald Trump.
C'est peut être un reptilien mais certainement pas une taupe !
L’hypothese me paraît séduisante. Pourquoi pas ?
Je suppose que la NSA, le FBI et la CIA y ont déjà pensé. Un peu trop fort sans doute,
ce qui expliquerait la « bisbille » entre Trump et ses services de renseignement.
Qu’en pensent nos services secrets, qui ont été excellents dans ce domaine ? Avant.
Vous émargez au KGB/FSB ? Ou vous cherchez à vous faire remarquer ? Je trouve votre indignation maladroite : -)
Vous n’avez jamais entendu parler de la Désinformation (dont Trump est un champion hors catégorie) et de sa soeur l’Influence ? Deux armes maîtresses du KGB grâce auxquelles l’occudent est toujours sous sa botte. Avec les fidèles relais que l’on sait quand on veut ouvrir les yeux.
L’hypothese vous paraît plus surprenante que celle d’un des grands patrons du contre-espionnage britannique agent du KGB ? Je parle de Kim Philby, bien sûr.