Manifestation d'extrême droite interdite : 15 interpellations pour port d'arme

Le préfet de police avait interdit vendredi la manifestation de Génération identitaire afin d'éviter des affrontements violents et des troubles à l'ordre public.

Source AFP

Samedi matin, le tribunal administratif de Paris avait rejeté la requête en référé déposée par Génération identitaire après s'être vu interdire une manifestation samedi après-midi (Illustration).
Samedi matin, le tribunal administratif de Paris avait rejeté la requête en référé déposée par Génération identitaire après s'être vu interdire une manifestation samedi après-midi (Illustration). © Julien Pitinome / NurPhoto

Temps de lecture : 1 min

Quinze personnes ont été interpellées samedi 25 novembre pour port d'arme prohibé. Ces interpellations se sont déroulées dans le cadre de l'arrêté d'interdiction d'une manifestation du groupuscule d'extrême droite Génération identitaire et d'éventuelles contre-manifestations, a indiqué la préfecture de police. « Quelques-uns ont été interpellés après être rentrés dans une librairie » anarchiste proche de la place de la République, a précisé une source policière avant de préciser qu'il n'avait « pas eu de casse ».

Le point du soir

Tous les soirs à partir de 18h

Recevez l’information analysée et décryptée par la rédaction du Point.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

Selon le libraire, interrogé par l'Agence France-Presse, un groupe d'une dizaine de personnes est entré vers 16 heures et a crié des slogans comme « la France aux Français » sans s'éloigner du seuil, et sans violences ni agression. « Ça a été très bref, une minute pas plus. » Une trentaine de vérifications d'identité ont également été effectuées dans l'après-midi.

« Éviter des affrontements violents »

Samedi matin, le tribunal administratif de Paris avait rejeté la requête en référé déposée par Génération identitaire après s'être vu interdire une manifestation samedi après-midi. Le préfet de police Michel Delpuech avait interdit vendredi 24 novembre leur manifestation et les contre-rassemblements annoncés par leurs traditionnels rivaux antifascistes « afin d'éviter des affrontements violents et des troubles à l'ordre public ». Génération identitaire a dit « prendre acte » de cette décision tout en dénonçant « un acharnement judiciaire » à son encontre.

Une association antifasciste qui appelait à une contre-manifestation avait finalement demandé à ses partisans de rejoindre deux manifestations organisées à Paris samedi après-midi, l'une contre l'esclavage en Libye et l'autre contre les violences faites aux femmes. Ces deux manifestations se sont déroulées sans incident.

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation

Commentaires (7)

  • sergio46

    C'est totalement intolérable dans une démocratie !

  • ARQUEBUSE

    Comme toujours, les Préfets aux ordres interdisent ce Qu’ils ne veulent pas entendre dans la rue, mais ne disent mots des opposants ultra gauchistes. Tant va la cruche à l’eau, qu’elle finira par casser !

  • Djill

    Après 1 semaine de négociations, 24 heures avant, le préfet à décidé d’interdire cette initiative, prétextant, de manière fallacieuse, un appel des Antifas.
    Dans le même temps, et c’est très révélateur, ce préfet avait autorisé la manifestation des Indigènes de la République, le même jour, et une heure plus tôt.
    Il est à noter que les Antifas, très fiers d’eux et convaincus de leur impunité, ont crié victoire, et appelé à rejoindre la manifestation des Indigènes.