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Cambodge

Le régime cambodgien s’en prend aux défenseurs des droits de l’homme

Au Cambodge, le Premier ministre Hun Sen a demandé la fermeture du Centre cambodgien pour les droits de l'homme. Fondée en 2002, c'est la principale organisation de défense des droits de l'homme du pays. Cette décision n'est pas la première dérive autoritaire de la part du Premier ministre.

Le Premier ministre du Cambodge, Hun Sen, à l'occasion de la célébration du 64e anniversaire de l'indépendance, le 9 novembre 2017.
Le Premier ministre du Cambodge, Hun Sen, à l'occasion de la célébration du 64e anniversaire de l'indépendance, le 9 novembre 2017. REUTERS/Samrang Pring
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La mission que s'est donnée le Centre cambodgien pour les droits de l'homme est de protéger les droits inscrits dans la Constitution cambodgienne, et dans les traités internationaux ratifiés par le pays.

Seulement, si le Premier ministre Hun Sen souhaite le voir disparaître, c'est parce qu'il a été fondé par Kem Sokha, leader du Parti du sauvetage national du Cambodge, le CNRP, principale formation d'opposition.

La fermeture de ce centre est en quelques sortes la dernière étape pour faire totalement disparaître le CNRP du pays. Kem Sokha est en prison depuis le 3 septembre sous l'accusation d'avoir voulu renverser le gouvernement avec l'aide des Etats-Unis.

Vers une victoire aux législatives

La Cour Suprême a ensuite dissous le CNRP le 16 novembre dernier, et interdit plus d'une centaine de membres du parti d'exercice politique pendant cinq ans.

En empêchant ses opposants d'accéder à la scène politique, Hun Sen, au pouvoir depuis 32 ans, s'assure ainsi de remporter les prochaines élections législatives, prévues en juillet 2018.

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