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Transports

L'arrêt à la demande dans les bus testé le mois prochain en Ile-de-France

L'arrêt à la demande sera testé sur 11 lignes de bus.

L'arrêt à la demande sera testé sur 11 lignes de bus. - Loïc Venance - AFP

L'expérimentation de l'arrêt à la demande va être testé sur 11 lignes de bus en Seine-et-Marne et en Seine-Saint-Denis. Ce nouveau dispositif doit permettre de renforcer la sécurité des voyageurs la nuit.

A partir du mois de mars, les passagers de 11 lignes de bus pourront demander à descendre entre deux arrêts la nuit. IDF Mobilités (IDFM, ex-Stif) a voté mercredi cette expérimentation qui débutera à partir du mois de mars.

Ce test sera mené la nuit sur des lignes circulant en Seine-et-Marne et en Seine-Saint-Denis (les lignes A, C, DL, E, F, H Melun et H Dammarie du réseau Mélibus et 602, 607, 618 et 620 du réseau TRA).

Cette mesure, promesse de Valérie Pécresse vise à renforcer la sécurité des voyageurs et des voyageuses plus particulièrement. 

"La question du harcèlement, la question de la situation des femmes dans les transports la nuit est un vieux sujet (...). L'idée c'est d'expérimenter en Seine-Saint-Denis et en Seine-et-Marne des bus où les personnes pourraient s'arrêter à la demande, non pas seulement aux arrêts de bus mais le plus près de chez elles", souligne Stéphane Beaudet, vice-président de la région Ile-de-France. 

Une demande auprès du conducteur après 22 heures

Concrètement, à partir de 22 heures, un passager de ces 11 lignes pourra demander au conducteur de descendre entre deux stations. Il devra le signaler suffisamment à l'avance pour que le chauffeur puisse s'arrêter et stationner sans danger.

Durant cette phase de test, une évaluation sera menée sur la satisfaction des voyageurs, sur le nombre de demandes mais aussi sur l'impact de ce dispositif sur les temps de parcours des bus. L'un des enjeux de l'arrêt à la demande sera de permettre aux voyageurs de diminuer le temps de trajet à pied sans pour autant entraîner des retards sur les horaires des bus. Si l'expérience est concluante, IDFM pourrait expérimenter l'arrêt à la demande sur d'autres lignes du réseau francilien. 

En parallèle de ce test, une campagne de sensibilisation contre le harcèlement des femmes dans les transports sera lancée le 6 mars.

Carole Blanchard