En Chine, une usine produit 6 milliards de cafards par an

Le cafard, c'est bon pour la santé ? ©Getty - 	Herman Bresser
Le cafard, c'est bon pour la santé ? ©Getty - Herman Bresser
Le cafard, c'est bon pour la santé ? ©Getty - Herman Bresser
Publicité

Elle n'est pas la seule : il y en a des dizaines d'autres, réparties dans tout le pays et qui, elles aussi, produisent du cafard. Mais celle-là est exceptionnelle. Elle est située à Xichang, dans le centre-sud de la Chine.

Elle utilise l'Intelligence Artificielle pour épouser le cycle de vie du cafard. Ensuite, les conditions d'élevage : tout ce qui fait qu'on déteste l'élevage intensif – le confinement, l'obscurité, la promiscuité – est parfait pour le cafard.

Les Chinois ne mangent pas de cafards au petit déjeuner, ils sont comme vous et moi : ça les dégoûte.  Par contre, ils se soignent depuis toujours avec des onguents et surtout des potions à base de cafards. Une de ces potions est un véritable succès commercial et médical : prescrite à plus de 40 millions de patients par an et distribuée par plus de 4 000 hôpitaux.  Pas chère en plus : 7 euros les 100 millilitres ! Elle soigne surtout les maux d'estomac, mais pas seulement : il y a même des endroits de Chine où l'on donne encore aux enfants des cafards écrasés avec de l'ail, contre la fièvre et les rots.  

Publicité

Donc à la fin, les Chinois mangent bien des cafards, mais ils ne le savent pas forcément. D'ailleurs quand ils l'apprennent en lisant attentivement la notice, ils sont souvent dégoutés. D'autant que la recette de ce médicament est d'une simplicité désarmante : les cafards sont broyés, point barre.  

Cela dit, avant d'avaler votre jus de cafards – légèrement sucré avec une subtile odeur de poisson – sachez que le gouvernement chinois a financé des dizaines d'études scientifiques et il y aurait de véritables avantages thérapeutiques à cet insecte.  

En Gambie, une tradition sur le point de s'éteindre...  

Une tradition de vote avec des billes de verre. Ses 60 dernières années, les Gambiens votaient en plaçant une bille de verre dans un baril aux couleurs du parti de leur choix. Une méthode très maline en fait... D'abord, c'est parfait pour les analphabètes.  

Ils ont juste à retenir la couleur de leur parti préféré. Ça décourage aussi une partie de la fraude : pour compter les billes, il suffit de renverser les barils sur des plateaux de bois marqués de 200 à 500 trous et ce devant tout le monde.  Enfin ça décourage même un certain type de bourrage d'urnes – ou de barils si vous voulez : celui qui consiste à voter deux fois en glissant discrètement un deuxième papier dans l'urne. Là, les assesseurs écoutent votre vote : et deux billes, ça s'entend !  

Seulement voilà : les Gambiens savent lire et écrire dans leur grande majorité et le pays s'est doté d'un système plus moderne de comptage et de vérification. Alors lorsqu'ils ont votés, le 13 avril dernier, ils ont pour la dernière fois glissé leur bille dans le baril.

L'équipe

pixel