Des Syriens marchent au milieu des débris d'habitations détruites par la guerre à Tadamon, un quartier du sud de Damas le 3 novembre 2018 (image d'illustration).

Des Syriens marchent au milieu des débris d'habitations détruites par la guerre à Tadamon, un quartier du sud de Damas le 3 novembre 2018 (image d'illustration).

afp.com/LOUAI BESHARA

La coalition en Syrie dirigée par les Etats-Unis a frappé samedi le village d'Abou el-Hosn, contrôlé par le groupe djihadiste Daech et situé dans l'est de la Syrie.

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Contacté par l'AFP, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, indique que ces frappes ont fait au moins 36 morts civils, des membres de familles de jihadistes. Parmi eux, on compte 17 enfants.

14 morts la veille à Idleb

La veille, un raid mené par Daech avait mené un raid contre des soldats du régime de Damas près de la province d'Idleb, entraînant la mort de neuf membres pro-régimes et de cinq assaillants.

Une "zone démilitarisée", mesurant entre 15 et 20 kilomètres de large, avait pourtant été mise en place en septembre grâce à un accord entre la Russie, allié de Damas, et les voisins turques, soutien des rebelles. L'assaut avait été mené par plusieurs groupes djihadistes, notamment la faction Houras al-Din lié à Al-Qaïda, qui occupe encore la zone, selon l'OSDH.

Le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem, en épinglant la Turquie au passage, avait déjà affirmé il y a un mois que "les terroristes sont toujours présents avec leurs armes lourdes", selon l'agence officielle Sana.

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