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Santé

Covid-19: Olivier Véran note une forte amélioration de la situation sanitaire en France

Invité ce dimanche de BFM Politique, le ministre de la Santé met cependant en garde contre le relâchement des gestes barrières chez les primo-vaccinés.

"De façon globale, la situation épidémique continue de s'améliorer fortement dans l'ensemble du pays", se félicite Olivier Véran, invité dimanche de "BFM Politique". Le ministre de la Santé cite un taux d'incidence en dessous de 100 et 2 500 patients en réanimation.

"Les indicateurs sont, à l'échelle macro du pays, au vert", indique-t-il, et ce malgré la montée du variant Delta dans les Landes.

Pour Olivier Véran, la stratégie du gouvernement fondée sur la vaccination massive et un déconfinement progressif est donc la bonne, et n'a pas provoqué de reprise de l'épidémie de Covid-19.

"Le déconfinement progressif mis en place à partir du 19 mai, mais aussi en amont la réouverture des collèges et des écoles, n'a pas cassé cette dynamique vertueuse de réduction de l'épidémie, déclare-t-il.

Gagner la guerre à l'automne

Olivier Véran "constate une baisse de 20% à 25% de la circulation du virus chaque semaine", et "un niveau d’hospitalisation comparable à celui de septembre".

"Le virus continuera à décliner. Quand on descendra en dessous des 2 000 cas [en réanimation], on aura gagné cette bataille", annonce-t-il.

La guerre, elle, ne sera potentiellement gagnée qu'à l'automne, "quand les conditions climatiques et de circulation du virus seront telles que nous serions exposés à une vague épidémique".

"Si elle n'arrive pas, nous pourrons dire que le Covid, c'est du passé", estime Olivier Véran.

Gare au relâchement des primo-vaccinés

Cependant, le ministre de la Santé met en garde contre un relâchement prématuré des gestes barrière, particulièrement chez les personnes qui ne sont pas encore immunisées contre le virus.

"Dans les services d'urgence, on a un certain nombre de patients primo-vaccinés, qui n'ont pas eu une vaccination complète, mais qui se sont cru trop tôt à l'abri", prévient-il.

Et de rappeler aux Français que la protection contre le Covid n'est suffisante que plusieurs jours après la deuxième injection. "Le niveau de protection conféré par une première injection, surtout après quelques jours, ne doit pas changer quoi que ce soit dans votre quotidien", insiste Olivier Véran.

Samuel Kahn