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Emmanuel Macron giflé : plusieurs armes à feu et un exemplaire de Mein Kampf retrouvés chez le deuxième interpellé

Deux hommes ont été interpellés mardi 8 juin, dans la foulée de la gifle reçue par Emmanuel Macron lors de son déplacement dans la Drôme.

Des perquisitions ont été menées au domicile des deux individus, soit l’auteur de la gifle et un «ami» qui l’accompagnait.

Chez ce dernier, les enquêteurs auraient retrouvé plusieurs armes à feu et un exemplaire de Mein Kampf, a dévoilé à CNEWS une source proche du dossier. Il n'est pas encore connu si les armes sont fonctionnelles ou neutralisées.

Par ailleurs, lors des perquisitions menées chez l'agresseur présumé d'Emmanuel Macron, un article du Dauphiné libéré daté d'octobre dernier a été retrouvé, a encore appris le service Police-Justice de CNEWS de sources concordantes. Il s'agit d'un article qui parlait de la venue dans la région de Brigitte Macron.

Une information à prendre avec prudence dans la mesure où cette découverte ne signifie pas, du moins à ce stade, que l'agression a été faite avec préméditation. Le procureur de la République a par ailleurs indiqué ce mercredi soir qu'il ne semble pas que cette gifle ait été préméditée.

Du reste, aucun des deux interpellés ne serait connu des services de renseignement. Selon les premiers éléments concernant leurs profils, ils seraient passionnés de la période historique du Moyen-Âge et adeptes de combats médiévaux à l’épée. L'agresseur présumé du président sera jugé en comparution immédiate ce jeudi 10 juin.

Le deuxième interpellé sera convoqué par la justice en 2022 pour «répondre des infractions en lien avec les armes détenues illégalement» chez lui, a indiqué le parquet de Valence.

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