Publicité
Réservé aux abonnés

À Chypre, les preuves de l’emprise turque

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, lors de sa visite officielle dans la République turque de Chypre du Nord, le 20 juillet. Murat Cetinmuhurdar/PPO/via REUTERS

DÉCRYPTAGE -Alors qu’Erdogan prône une solution à deux États, le réinvestissement turc s’intensifie dans le nord de l’île.

Le Figaro

Les photographies sont édifiantes: la vie reprend à Varosha. Alors que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, s’est rendu le 20 juillet dans la ville fantôme, qui symbolise la partition de Chypre depuis 1974, l’Institut de recherche en relations internationales (Ifri) publiée une étude sur «l’emprise sur Chypre-Nord» par la Turquie. Elle s’appuie notamment sur le traitement d’images satellites par Preligens, la société montante de l’écosystème de défense français. Grâce à des capacités d’intelligence artificielle, elle développe des moyens d’analyse de haute précision.

Depuis la fuite de ses habitants et son occupation par l’armée turque, la station balnéaire de Varosha est restée sous cloche. Mais rompant avec le statu quo, Recep Tayyip Erdogan et les autorités de la République turque de Chypre du Nord (RTCN), reconnue uniquement par Ankara, ont décidé la réouverture de la ville. Depuis deux ans, l’activité s’y est intensifiée, comme le confirme Preligens, qui a détecté l’expansion du…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 77% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

À Chypre, les preuves de l’emprise turque

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
97 commentaires
  • anonyme

    le

    Logiquement tous les pays de l'UE devrait s'allier pour pulvérisé l'armée turc et la forcer à quitter son occupation de chypre.

  • aditec

    le

    @ vavaro
    "Votre pensée est figée sur la ligne Maginot, désolé Siegfried." Bien que je connaisse assez bien la longue et tragique histoire des relations franco-allemandes, je ne m'attarde pas dans les tranchées de Verdun. Je suis assez ouvert à une coopération partenariale. Mais j'apprécie un partenaire qui est juste et sur qui vous pouvez compter. À mon avis, la France n'a pas vraiment changé son attitude critique à hostile envers l'Allemagne. Cela peut être vu du fait que les vieux préjugés et les arguments historiques déformés sont mis en avant dans les conflits d'intérêts actuels. La discussion glisse du niveau factuel au niveau relationnel. Je suis convaincu que nous, Allemands, sommes un peu plus loin après la catastrophe des deux guerres mondiales. Quand on dit Europe, on entend aussi Europe. Quand il s'agit de la France, je soupçonne que la France dit Europe, mais la France veut dire. C'est pourquoi j'en suis venu à penser que la France et l'Allemagne ne sont pas des partenaires compatibles. Ce n'est pas une déclaration de guerre, mais une déclaration sobre.

  • aditec

    le

    @ vavaro
    "La France et l'Europe hostile à la réunification allemande en 1989 ... A l'époque nous étions inquiets de la réaction éventuelle de l'URSS, mais enthousiastes de voir le mur détruit ..." Est-ce une justification de l'opposition de la France à la réunification allemande ? Le souci de l'état de l'Union soviétique était donc plus important pour la France que l'amitié avec l'Allemagne. Pour être honnête, je peux me passer d'un ami qui me laisse tomber dans une situation existentielle. Ce n'est pas l'enthousiasme suscité par la chute du mur qui nous a apporté l'unité allemande, mais le soutien concret des États-Unis et la faiblesse politique et économique de l'Union soviétique. Ce sont des faits auxquels j'adhère.

À lire aussi